L’ailier du Racing 92, Marc Andreu n’a pas été conservé par ses dirigeants à l’issue de la saison dernière.

Interrogé dans les colonnes du quotidien sportif L’équipe, le joueur formé au Rugby Club Toulonnais est revenu sur la fin de son aventure avec le club de Jacky Lorenzetti.

Ainsi, il explique ne pas en vouloir au duo d’entraîneurs Laurent Labit et Laurent Travers. Extrait:

« Laurent Labit m’a annoncé dès le mois de novembre qu’il ne comptait plus sur moi pour la saison suivante. C’était dur à entendre, ça fait un peu mal, il faut le digérer. Mais je préfère cette transparence. Je savais que leur décision était irrévocable. Ça m’aurait fait plaisir qu’ils changent d’avis, mais la suite de leur projet était sans moi et je ne leur en veux pas. Cette fin de saison réussie est un plaisir personnel. »

En contact avancé avec le Rugby Club Toulonnais pendant de long mois, Marc Andreu s’est finalement engagé en faveur de La Rochelle. Il explique ne plus avoir eu de nouvelles de la part des dirigeants Varois. Extrait:

« Avec le RCT, on s’était mis d’accord sur pas mal de points, d’autres étaient en discussion. Ça a pris plus de temps que prévu. J’avais déjà eu des contacts avec La Rochelle mais j’avais coupé court. Xavier Garbajosa est revenu vers moi courant mai. J’ai écouté car je n’avais pas de nouvelles de Toulon. Ça s’est fait en une heure ! J’ai aussi choisi La Rochelle pour le jeu pratiqué. Cette notion de plaisir a toujours été importante à mes yeux. Je vis mes dernières années, j’ai envie de profiter. Les structures, les ambitions, ça ressemble à ce que j’ai connu au Racing. Tout est fait pour être performant. »

Le joueur de 32 ans l’avoue: il aurait aimé terminer sa carrière à Toulon. Mais il est finalement très heureux d’atterrir à La Rochelle. Extrait:

« Je m’étais imaginé au RCT, j’avais envie de terminer là-bas car j’ai toute ma famille à Toulon, mon oncle est un des plus gros partenaires du club, ma femme a beaucoup d’amies là-bas aussi. C’est une petite déception sentimentale et familiale. Mais, sportivement, je ne suis pas venu à La Rochelle par défaut. Le projet est ambitieux. Je suis très heureux d’être ici. Il y a un groupe très soudé, travailleur, combatif. Il y a aussi des râleurs. C’est obligatoire pour gagner. Tu le vois quand tu fais tomber des ballons. Ça ne veut pas dire qu’on sera champions, mais c’est de bon augure. »