Les vérités de Karim Ghezal sur sa relation avec Fabien Gengenbacher

Les vérités de Karim Ghezal sur sa relation avec Fabien Gengenbacher

Le samedi 21 décembre 2024 à 19:53 par David Demri

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Le technicien Français Karim Ghezal s’est confié via L’équipe.

Ce-dernier a notamment évoqué son arrivée au LOU Rugby.

Il explique pourquoi il a finalement rejoint le LOU en ce mois de décembre alors que l’affaire avait capoté l’été dernier. Extrait:

Tout simplement parce qu’en fin de saison dernière, j’étais décisionnaire au Stade Français jusqu’à la demi-finale (perdue 20-22 contre l’UBB). Je prenais les décisions sur les compositions d’équipe en remplissant l’objectif du club qui était de se qualifier, d’être en capacité de gagner des titres et de rejouer les phases finales. J’étais dans le projet. Puis l’organisation du club a évolué.

Des clubs m’ont sollicité mais j’étais sous contrat avec Paris. Les conditions n’avaient alors pas été réunies pour que je puisse apporter mes qualités à Lyon, comme entraîneur en chef ou manager. Je voulais avoir de l’impact sur la décision, le choix de l’équipe, la façon de s’entraîner, l’organisation et la méthodologie.

Il dément toute incompatibilité avec Fabien Gengenbacher. Extrait:

Non, ce n’était pas une incompatibilité de personne mais de poste. Quand on avait discuté, Fabien disait qu’il avait la double casquette de manager et de directeur sportif.

Aujourd’hui, de ses propres mots, il sait que ce n’est pas possible d’apporter la pleine mesure de son potentiel en ayant un emploi d’entraîneur en chef le matin, et un autre de directeur sportif l’après-midi. Un entraîneur en chef doit prendre les décisions sur le terrain. À ce moment-là, ce n’était pas le poste qui m’avait été proposé. Je n’étais alors décisionnaire sur rien. Aujourd’hui, il correspond à ce que je recherchais.

Il s’exprime sur sa mission qui débute à Lyon. Extrait:

En ce moment, je parle beaucoup de contexte. Il est aujourd’hui différent. Attirant aussi. Durant deux mois, après mon départ du Stade Français, j’ai pu récupérer pour la première fois depuis le début de ma carrière. Je me sens frais. Et j’ai aussi travaillé pour continuer à progresser si je devais retrouver un rôle. J’ai énormément appris sur les six derniers mois alors que ce n’est pas là où j’ai le plus coaché. Le défi est costaud. Mais quand tu es entraîneur, tu as ça dans le sang ou tu ne l’as pas.

Il explique pourquoi il a signé pour seulement six mois. Extrait:

Oui, je voulais montrer au club que je viens sans filet et sans me poser de questions avec des gens que je connaissais. Je suis arrivé en disant « je » mais nous sommes tous liés les uns aux autres à partir de maintenant. Je veux très vite me fondre dans la meute comme on dit ici car, tout seul, tu ne peux pas réussir.

Nous sommes tous responsables de la carrière du mec à côté de nous. J’ai beaucoup parlé de contexte aux joueurs. J’ai comparé la saison à l’équivalent d’un match. Je suis arrivé à la 35e minute et il nous reste un peu plus d’une mi-temps pour sauver le club. Il n’y a pas le feu au lac non plus.

On est convaincu qu’on va y arriver. Je suis persuadé qu’on va trouver des solutions. Mon but est d’apporter de la sérénité et de la lucidité à ce groupe qui a beaucoup de qualités. Pour le moment, les joueurs n’arrivent pas à se situer sur le terrain et à prendre de bonnes décisions. La qualité est là, il y a juste un problème de confiance.

Selon lui, il y a tout pour réussir à Lyon. Extrait:

Il y a tout pour réussir à Lyon, que ce soit la qualité des joueurs, du staff, de l’environnement. Il reste quinze journées dont huit réceptions, notamment contre quasiment tous les concurrents directs. L’effectif a été stabilisé par Fabien avec très peu d’incertitudes sur les fins de contrat. Il y a moyen de faire quelque chose. Partir sur six mois, ce n’est pas anodin non plus.

J’ai insisté sur la vision de redevenir une équipe respectée et crainte. Ça veut dire ne pas être dans les trois derniers ou ne remporter qu’une victoire sur 22 matches à l’extérieur (à Montpellier, 22-26, le 7 septembre). Je ne dis pas que le LOU doit être champion de France mais il n’a rien à faire dans les trois derniers. Il devrait être régulièrement dans le top 6. Très peu de clubs ont des infrastructures aussi impressionnantes.

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