Les vérités de Jacky Lorenzetti sur le licenciement de Stuart Lancaster !

Les vérités de Jacky Lorenzetti sur le licenciement de Stuart Lancaster !

Le mardi 11 février 2025 à 12:02 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Stuart Lancaster n’est plus le manager du Racing 92.

Le technicien Anglais a été démis de ses fonctions par le président Jacky Lorenzetti en raison du début de saison catastrophique effectué par le club Francilien.

Interrogé via Midi Olympique, Jacky Lorenzetti est revenu en détails sur sa décision de se séparer de son manager.

Selon lui, la mayonnaise n’a pas réussi à prendre entre le technicien et son équipe.

Il estime que Stuart Lancaster aurait dû apprendre le Français pour faciliter les échanges. Extrait:

« J’ai accepté la candidature de Stuart Lancaster : à l’époque, tout le monde trouvait l’idée bonne, moi le premier. Ça ne l’a pas fait… Depuis la guerre de 100 ans, les Anglais sont nos pires amis ou nos meilleurs ennemis, je ne sais pas… Mais ça ne l’a pas fait, quoi… Et ça ne remet pas en cause le fait que Stuart est un grand technicien et un gros bosseur. Il était là tous les matins à 5h30.

La cohésion dont a besoin une équipe, elle n’existait pas chez nous ces derniers temps. Aussi, Stuart n’a peut-être pas appris le français assez rapidement et, autour de ça, le tout avait du mal à prendre. On s’est donc quitté d’un commun accord. »

Il précise que cette séparation s’est faite dans le calme. Extrait:

« Même si mon patronyme d’Europe du Sud et ma dynamique ritale me conduisent parfois à pousser des gueulantes, on ne s’est pas lancé la vaisselle à la figure. […] Stuart avait une culture différente de la nôtre ; nos joueurs, latins dans l’âme, avaient néanmoins besoin de bouillir davantage. »

C’est le soir de la défaite concédée à domicile contre Castres que Jacky Lorenzetti a pris sa décision. Extrait:

« Je pense, oui. Je regardais le match et il n’y avait plus aucun fond de jeu. C’était une désespérance. On devait réagir pour éviter la catastrophe. »

Rapidement, un accord a été trouvé entre les deux hommes pour acter la séparation. Extrait:

« Je pense qu’il s’y attendait. On a d’ailleurs très vite trouvé un accord financier, sachant qu’il avait encore deux ans de contrat à honorer. »

Il avoue également avoir eu peur de dénaturer l’identité du Racing 92 en persistant avec Stuart Lancaster. Extrait:

« Oui, vous avez raison. Ça fait partie des éléments qui ont poussé la décision. In fine, je n’ai pas voulu dénaturer l’image du Racing. […] Ces derniers mois, quand j’allais prendre mon café le matin au club-house comme j’ai l’habitude de le faire, on ne parlait autour de moi que le « britton ». Or, le club s’est toujours assis sur la formation, la formation et la formation. On va d’ailleurs réaccélérer là-dessus. »

De son côté, Stuart Lancaster souffrait de cette distance avec Jacky Lorenzetti. Ce-dernier réagit. Extrait:

« Je parle un peu Anglais mais je ne suis pas « fluent ». C’est aussi un handicap dans mes affaires. Il y avait donc souvent un traducteur entre nous et ça n’a pas aidé à construire une relation. Mais bon…

Le président, c’était Laurent Travers. La relation, Stuart devait l’entretenir avec lui. Moi, j’ai nommé le président pour qu’il préside, pas pour que je fasse les choses à sa place. Sinon, je tue le président et j’enlève toute crédibilité à Laurent, chose que je ne pouvais pas faire. […] De toute façon, tous les deux n’avaient pas une bonne relation. »

Publicité

0 Commentaire