Les très belles confidences du Toulousain Dorian Aldegheri avant la Champions Cup
Les très belles confidences du Toulousain Dorian Aldegheri avant la Champions Cup
Le samedi 5 avril 2025 à 11:18 par David Demri
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Le pilier droit du Stade-Toulousain, Dorian Aldegheri s’est longuement confié via RMC Sport.
A l’approche du huitième de finale de Champions Cup à venir contre les Sale Sharks, il a évoqué sa carrière.
Ce-dernier a confirmé être plutôt timide et ne pas vouloir se mettre en-avant comme peuvent le faire certains de ses coéquipier. Extrait:
Oui c’est vrai que je n’aime pas trop me mettre en avant. Je suis un peu timide. J’aime bien faire mon truc avec l’équipe et les copains. J’aime bien faire le con dans l’équipe. Mais après, me mettre en avant, ce n’est pas trop mon truc.
Je ne cours pas trop après ça parce que ça me met peut-être une pression. Et après je pense trop à ça, au match et tout le reste dans la semaine. Est-ce que j’ai bien fait ça? Est-ce que j’aurais dû dire ça ou pas? Je ne suis pas trop sûr de moi donc je préfère être un peu plus discret, en retrait, et me concentrer à fond sur le week-end.
Moi je reste à ma place, je fais mon truc de mon côté. J’ai aussi mes passions, un peu à part, que pas beaucoup de monde dans l’équipe comprend, comme la moto ou la musique avec un peu de métal. Je fais mon truc et je ne me prends pas la tête. Bon j’ai un compte Instagram mais ce n’est pas trop mon truc de poster des messages, ce n’est pas trop naturel (il rit). C’est plutôt pour regarder les motos…
Il s’est ensuite confié sur le Tournoi des Six-Nations remporté avec les Bleus. Extrait:
C’était une super expérience. C’est une histoire. C’était génial. Et quand tu es dedans, tu ne te rends pas compte, c’est ça qui est énorme. C’est dur, la pression qui va avec… et une fois que c’est fini, tu te dis: « p…, c’était énorme! J’ai envie d’y revenir! » En fait, c’est ça qui est trop bien. Et quand tu reviens en club, le temps de redescendre… il faut redescendre vite, parce qu’après, tu enchaînes avec le Top 14, donc tu n’as pas le temps de trop papillonner.
Donc quand tu rentres, tu te fais la réflexion que c’est incroyable ce qu’on a vécu. Parce que vous avez vu ça sur le terrain, mais quand même, en dehors, on a vécu des trucs… c’était sympa. Dans la vie de tous les jours, c’était cool, il y avait une bonne ambiance, je me sentais bien. On rigole, on se « fait les chambres », c’est cool (il rigole).
Dorian Aldegheri est un grand passionné de moto. Il raconte. Extrait:
C’est ma passion. J’aime bien bricoler et rouler. J’ai une Harley « Shovel » de 1976, un vieux truc, une vieille moto. C’est génial. C’est une bécane où il n’y a rien dessus. Un moteur, une boîte de vitesse, phare avant, phare arrière. Démarrage au « kick ». Et l’an dernier j’ai fait un road-trip en Espagne avec. Ça s’appelle le ZCR. C’est avec une bande de motards.
La règle, c’est que tout le monde est avec une vieille moto. Des « Shovel », des « Panhead », tu as même des « Knuckle ». Ce sont des motos très rares et en fait très dures à rouler. Et on roule sur des routes en Espagne. En Andalousie, sur des routes entourées d’oliviers. Il fait 48 degrés (rires)! Sur des chopers rigides. C’est génial. Tu ne sais pas où tu dors le soir, parfois au pied de ta moto. C’est génial, énorme. C’est une belle expérience.
L’été dernier, Dorian Aldegheri s’est rendu au festival Hellfest, un festival de métal hard rock. Il raconte. Extrait:
On a eu ce délire l’année dernière, oui. On s’est dit, on prend les places pour le Hellfest, mais on ne savait pas si on allait parvenir en finale. On a pris les billets d’avion au dernier moment. C’était génial. Pareil, c’est une expérience à vivre. J’aime bien sortir du cadre, vivre des expériences comme ça. Je suis donc allé au Hellfest avec « Ben ». Tu vis des moments monstrueux.
On a vu Metallica! C’était génial. Tu sors de la finale, tu prends le billet et tu vas au Hellfest. Tu te mates les concerts de rock, tu rentres, et tu fais la bringue avec l’équipe. C’est pas beau ça (rires)? Bon, c’est vrai que quand je suis parti, j’avais un petit pincement. Je me suis dit, tu y vas, tu n’y vas pas… Mais c’est une expérience. Tu ne pourras pas le vivre tous les ans, fais-le. Et du coup je suis parti. C’est vrai que le Capitole, je l’ai fait parfois et à chaque fois, c’est différent, énorme aussi.
Ils m’ont pris pour un grand fou! Un grand « jobard » (rires). Mais comme je te le dis, je ne me prends pas la tête. C’est comme ça. Après, j’avoue qu’il ne faut pas le faire tout le temps. Il faut se mettre la place des autres aussi. Il ne faut pas que tout le monde le fasse.
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