Les supporters Castrais assommés par Delon Armitage

Les supporters Castrais assommés par Delon Armitage

Le dimanche 1 juin 2014 à 12:25 par David Demri

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4a071b29b4ac0c93759be36324f520b6_648x310Très nombreux, les supporters castrais ont assisté impuissants à la défaite des leurs en finale du Top 14 contre Toulon. Regrets et déception au programme.

Environ 15.000 supporters castrais ont assisté à la retransmission sur un écran géant de la défaite du tenant du titre, Castres olympique, contre Toulon (18-10) en finale du Top 14, samedi soir à Castres (Tarn). La place Soult, dans le centre-ville, d’une capacité de 17.000 personnes selon la mairie, a accueilli les milliers de supporters, habillés et maquillés de bleu et blanc, les couleurs du CO, dans une ambiance de fête. La semaine précédente, le club de la sous-préfecture de 43.000 habitants avait déjà réussi à vendre les 11.000 places attribuées par la Ligue nationale de rugby (LNR), affrétant 43 bus, trois avions et deux trains pour envoyer ses supporteurs à Paris.

Armitage assomme le public

Dans une ambiance de kermesse, pompom girls et animations ont d’abord fait patienter la foule avant l’entrée des joueurs sur le terrain du Stade de France. Buvettes et friteries avaient, en effet, fleuri sur le pourtour de la place, un restaurateur ayant même eu l’idée de vendre une boisson alcoolisée bleue, fabriquée par un brasseur tarnais à partir de bière, vin blanc et de liqueur de curaçao. Les rugbymen du CO ont d’abord été salués bruyamment lors de l’annonce des équipes, quelques fumigènes faisant alors leur apparition. Un tonnerre d’applaudissements a secoué le centre-ville lors de l’essai de l’ailier écossais de Castres, Max Evans, à la 11e minute, avant de connaître une réplique quelques minutes plus tard, après la validation après l’arbitrage vidéo.

Chaque mauvais geste supposé des Toulonnais était ensuite dénoncé avec fureur par la foule, tandis que des dizaines de drapeaux du CO étaient agités pour soutenir le demi de mêlée castrais Rory Kockott lors de ses tentatives de pénalités. Peu en réussite, le troisième échec du Sud-Africain, peu avant l’heure de jeu, alors que le CO était mené 15 à 10, était accueilli par un murmure de dépit. Quasi muet depuis ce raté, le public castrais retenait son souffle. La pénalité de Delon Armitage, donnant huit points d’avance au RCT (18-10) à sept minutes de la fin de la finale, assommait définitivement la place Soult, qui n’y croyait plus. Au coup de sifflet final, les supporters saluaient une dernière fois leurs champions déchus, avant que la place ne se transforme en piste de danse.

Source: rugbyrama.fr

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