Les superbes confidences de Tillous-Borde, Hayman, Falco et Grisoli sur le duo Boudjellal – Laporte

Les superbes confidences de Tillous-Borde, Hayman, Falco et Grisoli sur le duo Boudjellal – Laporte

Le dimanche 19 juillet 2020 à 16:52 par David Demri

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Dans son édition de vendredi, le Midi Olympique consacre un long reportage aux années Boudjellal – Laporte à la tête du Rugby Club Toulonnais : entre 2011 et 2016.

Dans un premier temps, c’est l’ancien médecin du RCT, Jean-Baptiste Grisoli qui explique pourquoi le duo marchait parfaitement bien. Extrait:

« Bernard était le grand patron du sportif dans son ensemble. Le véritable chef d’orchestre, mais il laissait à Mourad le soin de lire la partition avant tout le monde et, surtout, il conservait ses prérogatives de président en termes de recrutement. »

De son côté, le maire de Toulon, Hubert Falco explique pourquoi la mayonnaise a parfaitement pris entre les deux hommes. Extrait:

« Si la mayonnaise a pris, c’est parce que, chacun dans leur domaine, ils étaient les meilleurs. Bernard était le meilleur entraîneur possible pour Toulon. Mourad le meilleur président pour le RCT. S’il n’y a pas eu de divorce entre eux, c’est parce que leur relation était solide. Ils savaient se dire les choses. »

L’ancien demi-de-mêlée, Sébastien Tillous-Borde a raconté quelques anecdotes, dont notamment le premier débriefing de Bernard Laporte. Extrait:

« Je me souviens du premier débriefing de Bernard lors de son premier entraînement : « Saint-Tropez, c’est terminé ! Les virées en boîte de nuit c’est fini, du moins pas avant d’être bon sur le terrain ! Avec Mourad Boudjellal, ils étaient tous les deux dans leur rôle. Ils cherchaient chacun à leur manière à nous piquer. »

Sébastien Tillous-Borde se rappelle avoir pris une soufflante par Bernard Laporte. Il précise avoir été alors déstabilisé. Extrait:

« À la mi-temps d’un match à Agen, Bernard m’avait «pourri». Avec lui quand tu étais nul, tu le savais. Tu avais les oreilles qui sifflaient. Rapidement et très fortement. Il m’avait secoué, destabilisé. Je ne sais pas s’il s’en était rendu compte… Toujours est-il que trois jours après, on s’était croisé au marché et il m’avait payé le café. On avait discuté de tout et de rien. C’était aussi sa force… »

Pour conclure, c’est l’ancien pilier droit du XV de la Rade, Carl Hayman qui dit le plus grand bien des deux hommes. Extrait:

« Mourad bataillait souvent avec nous, pour le voyage des familles lors des finales, sur les primes, les véhicules mis à notre disposition… Comme par hasard il avait toujours le mauvais rôle, et laissait à Bernard le soin d’annoncer les bonnes nouvelles. Bernard Laporte ? Il a été très important dans la deuxième partie de ma carrière : il a vu en moi un capitaine. Avec ces deux-là à la tête du club, c’était minimum une finale par an de 2012 à 2016 ! On leur doit tous beaucoup. »

 

 

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1 Commentaire

  1. TTotof 19 juillet 2020 at 19h- Répondre

    DREAM.TEAM!
    LES MEILLEURS!