Les superbes confidences d’Anthony Etrillard, désormais à la retraite !

Les superbes confidences d’Anthony Etrillard, désormais à la retraite !

Le dimanche 24 novembre 2024 à 10:57 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

L’ancien talonneur Anthony Etrillard a été contraint de raccrocher les crampons la saison dernière en raison d’une blessure à un tendon d’Achille.

C’est au mois de février 2023 que la carrière d’Anthony Etrillard a pris soudainement fin, suite à une blessure très difficile à soigner.

Officiellement retraité sportif depuis cinq mois, l’ancien joueur du RCT s’est longuement confié via Var-matin.

Ce-dernier a évoqué sa nouvelle vie loin des terrains. Extrait:

Le principal changement, c’est que je n’ai pas repris la saison (rires). J’avoue qu’au début, ça fait quand même un peu bizarre. Après, j’ai eu un été bien chargé. Je me suis marié au mois de juillet au pays basque, j’ai eu pas mal de choses à gérer, et la rentrée des enfants est vite arrivée.

C’est sûr que le quotidien change. J’ai toujours eu l’habitude des mois de juillet et d’août un peu… délicat. C’est l’intersaison, c’est dur, c’est intense. Là, j’ai beaucoup plus de temps (rires). Je profite des bonnes choses, de la plage, de la famille, des copains… c’est différent. Mais c’est comme toutes les bonnes choses: on s’y habitue vite (sourire).

Pour la première fois depuis très longtemps, il a pu profiter d’un été sans penser à la performance sportive. Extrait:

Ah, clairement. Même si sur l’intersaison d’avant, j’étais déjà blessé, j’étais toujours dans le truc. Tu ne peux pas te laisser autant aller. Mais je fais quand même un peu attention, hein! Je ne suis pas en roue libre totale (rires). Je me mets simplement un peu moins de contraintes.

Quoi qu’il en soit, Anthony Etrillard ne compte pas arrêter le sport. Il indique avoir besoin de s’entretenir physiquement. Extrait:

Oui. Le sport, ça reste un tiers de ma vie. Alors m’arrêter du jour au lendemain, ce n’est pas ma philosophie. Et en plus, je n’ai pas envie de devenir un plat de nouilles (rires). L’avantage, c’est que maintenant, je peux faire seulement ce qui me paît (sourire). Je cours un peu et surtout, je continue la kiné pour essayer de soigner mon talon. De toute façon pour ma blessure, je dois faire de l’exercice. Sans trop le solliciter ni le laisser trop au repos pour ne pas que derrière, ce soit compliqué dès que je fais un effort. C’est un équilibre à trouver.

S’il confirme que la douleur a un peu diminué, il précise que sa blessure est toujours présente. Extrait:

Malheureusement, ce n’est pas parce que j’ai arrêté le rugby que ma blessure est partie. Je suis toujours en soin. J’ai fait un examen récemment, alors oui c’est mieux, mais il y a toujours un petit truc. Ça fera partie du reste de ma vie, c’est comme ça.

Ça va quand même mieux. Forcément, en arrêtant l’intensité des entraînements et du rugby, la douleur diminue. Après, sincèrement, je sens bien que je ne peux pas enchaîner deux grosses séances. Quand je vais faire un footing pour me réathlétiser, je vois bien que le lendemain, c’est plus compliqué. Qu’il me manque de la force. Pour la vie de tous les jours, ça va le faire. Pour mon futur travail, je pense que ça me gênera quand même un peu.

Il ne cache pas que le rugby lui manque un peu. Extrait:

Ce qui me manque ? L’adrénaline des matches. Tout ce qui touche à l’entraînement, je vous rassure, ça va, on s’habitue vite à ne pas y aller (rires). Mais par contre, le jour du match, la pression, le résultat, le combat, ça, ça me manque. Et après, quand je regarde la télé, je me dis que je suis quand même bien devant ma télé (sourire).

Mais il n’a aucun regret quant à sa décision de raccrocher les crampons. Extrait:

Sincèrement, aucun. Le plus dur a été de prendre la décision. J’avais encore deux ans de contrat au RCT. Après, je savais que j’étais plus sur la fin que sur mon début de carrière. Ma blessure a un peu tout accéléré les choses, mais du moment où j’ai réussi à me décider, ça a été assez simple. J’avais ma famille, mes enfants, je savais ce qui m’attendait et j’étais aussi heureux de basculer.

Toujours dans la région, il indique être retourné à Mayol contre Castres. Extrait:

Oui, je suis allé les voir contre Castres. Après pour être honnête, ça faisait un an et demi que malheureusement, je regardais les matches en tribunes… alors ça ne change pas fondamentalement. Mais mes enfants aiment bien aller à Mayol et pour moi, c’est avec grand plaisir. Donc non, pas bizarre. D’ailleurs, j’y serai face à Bayonne (sourire).

A la retraite, il indique trouver des occupations. Extrait:

J’ai une maison, alors j’ai toujours des choses à faire (rires). Je bricole! Sinon, je mène mes enfants à l’école, je vais les chercher, je profite. Quand tu es sportif, c’est moins le cas. Même si j’avais depuis un moment, en étant blessé, mes week-ends, c’est différent. Quand tu es en carrière, tu es toujours un peu dans le jus. Mais quand tu fais ce métier, tu le sais, ça fait partie du jeu. Une fois qu’on a arrêté, la vie de famille, c’est très agréable à découvrir ou redécouvrir. En tout cas en ce qui me concerne, je suis très heureux.

Questionné sur sa reconversion professionnelle, il préfère rester discret pour le moment. Extrait:

Oui, ça s’accélère! Tout n’est pas encore défini à 100% mais j’ai un projet en tête. J’espère que ça ira jusqu’au bout mais je préfère ne pas trop me prononcer pour l’instant. Ça sera un commerce, dans la région. Suspense (rires).

Pour conclure, il ne cache pas qu’il aurait aimé boucler la boucle en retournant jouer à Bayonne en fin de carrière. Extrait:

Ça aurait été plaisant mais il me restait deux ans de contrat à Toulon. Alors pourquoi pas, mais si c’était boucler pour boucler, pas forcément en forme, non. C’est sûr que pour l’histoire, ça aurait été cool de terminer à Bayonne mais dans le rugby, tu ne maîtrises pas tout. Maintenant, je suis passé à autre chose!

Publicité

0 Commentaire