L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau quittera le XV de la Rade dès la fin de la saison actuelle afin de rejoindre Clermont pour les trois prochaines saisons.

Interrogé via le journal régional Var-matin, le futur joueur Auvergnat s’est remémoré de la finale de Top 14 disputée et perdue contre Clermont en 2017.

Le RCT s’était qualifié pour cette finale de championnat grâce au drop marqué justement par Anthony Belleau contre La Rochelle en demi-finale, au Stade Vélodrome de Marseille.

Il explique notamment que plusieurs leaders du RCT l’avaient protégé avant la finale contre Clermont.

D’ailleurs, Anthony Belleau avoue avoir coupé son téléphone 48 heures avant la finale pour rester concentré au maximum sur la prestation qu’il allait devoir faire. Extrait:

« Quelques anciens, comme Basta ou Guirado m’avaient protégé. Guilhem, dès la fin de la demi-finale m’avait dit avec énormément de sang-froid : « Profite ce week-end car des moments comme ça, tu n’en vis pas beaucoup, mais il reste un match ».

Et de moi-même, j’avais cherché à ne pas m’enflammer.

Deux jours avant la finale, j’avais coupé le téléphone. Je ne voulais pas lire les journaux et tout ce qui pouvait se dire sur moi. Je savais qu’il restait une étape. Je me souviens de mon entrée sur la pelouse du Stade de France. Je vois le Brennus, l’objet dont rêve tout le monde, et moi j’ai 21 ans et je me dis “putain, c’est la finale”, comme si je l’avais occulté jusque-là. Je crois que je ne réalisais pas. J’étais tellement à fond, les planètes étaient alignées, tout allait pour le mieux : je ne calculais rien. Je crois qu’aujourd’hui je ne le vivrais pas de la même manière. »

Malheureusement, le Rugby Club Toulonnais s’était incliné lors de cette finale contre l’ASM. Extrait:

« La défaite ? On se rend compte de ce que représente une finale de Top 14 une fois qu’on l’a vécue, mais encore plus une fois qu’on l’a perdue… Quand tu es jeune, tu parles du Brennus. Quand tu deviens pro, tu te dis que ça doit être fou. Quand tu es en finale, tu te dis “ok, c’est un truc de fou”. Et puis quand tu le perds, tu te dis que c’est encore plus grand que tu ne l’imaginais… »