Les secrets de Laurent Travers et Christophe Urios sur l’échauffement d’avant-match
Les secrets de Laurent Travers et Christophe Urios sur l’échauffement d’avant-match
Le jeudi 30 décembre 2021 à 0:16 par David Demri
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Dans son édition du jour, le journal L’équipe consacre un reportage aux échauffements effectués par les équipes du Top 14.
Nombreux sont les anciens qui affirment que les échauffements ont énormément évolué par rapport à la fin des années 90.
Avant les années 2000, les rugbymen montaient dans les tours très rapidement avec des coaches qui se transformaient en gourou sur le bord du terrain pour haranguer leurs joueurs et les préparer au combat.
Désormais, les choses ont énormément changé avec notamment l’arrivée des préparateurs physiques chargés de préparer les joueurs pour le match.
Le manager du Racing 92, Laurent Travers a expliqué comment il concocte l’échauffement de ses joueurs avant un match. Extrait:
« J’avais chronométré l’échauffement des All Blacks. C’était dix-sept minutes. Nous, au Racing, on était plutôt autour de vingt et une minutes. Ça m’avait questionné. En fait, on courait trop. Il y a des joueurs qui couraient à l’échauffement autant qu’en une mi-temps. On a donc diminué la durée. Je crois qu’entre quinze et dix-sept minutes, c’est suffisant, pour peu que ce soit bien rythmé. Aujourd’hui, au Racing, on termine par une séquence qui doit nous faire monter en volume et atteindre une certaine intensité. Mais il ne faut pas qu’elle dépasse trois minutes. On contrôle les mètres parcourus. L’échauffement est minuté. Les joueurs savent comment il est construit. »
Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios dévoile aussi ses secrets. Extrait:
« Il faut trouver le bon équilibre lors de l’échauffement collectif qui arrive en phase terminale de l’avant-match. J’aime bien terminer avec les contacts et les boucliers sur la phase défensive. Ça donne le baromètre de l’état d’esprit des mecs.
Dedans, on intègre le couloir de Chaban qui prend trois minutes. Tout est calculé à la seconde. Mais à l’intérieur de tout ça, il y a des spécificités. À Oyonnax, ils aimaient bien faire un pré-échauffement dans un gymnase à côté. À Castres, pas du tout. Un mec comme Rémi Lamerat a besoin d’une heure de routine perso quand d’autres enfilent les crampons et c’est parti. Les Latins ont besoin de collectif. Pour eux, le groupe est important, j’ai mis du temps à le comprendre. Les Argentins, les mecs de l’Est aussi, ont besoin de se sentir. Ils aiment se serrer. Les Anglo-Saxons, ça les fait chier.»
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Oui, ça c’est pour le collectif, pour l’individuel, l’échauffement doit être plus long, les muscles doivent être chauds sinon, c’est la blessure assurée…
Sinon on avait un super préparateur sous l’aire Galtier, et depuis …. Que de blessures