Les relations entre Aldigé et Couzinet se sont apaisées : Le projet Aguilera sur le point d’être lancé !
Les relations entre Aldigé et Couzinet se sont apaisées : Le projet Aguilera sur le point d’être lancé !
Le lundi 13 décembre 2021 à 17:46 par David Demri
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Le projet Aguilera mené par le Biarritz Olympique pourrait enfin voir le jour.
Lors d’un entretien accordé à RMC Sport, le président du club Basque, Jean-Baptiste Aldigé a expliqué avoir récemment rencontre le président de l’Association du BO : David Couzinet. Extrait:
« C’est vrai que j’ai demandé une entrevue avec David Couzinet, qui a eu lieu vendredi matin à Aguilera. J’ai proposé à monsieur Couzinet de revoir les relations liant la SASP à l’Association. Il a une hérité d’une situation qui n’est pas la sienne. Avant lui, un président avait fait cavalier seul et avait mis le club en grande difficulté. Il a laissé à David Couzinet un héritage sportif et financier très embêtant puisqu’il y a un conflit très important entre la SASP et l’Association, sur les comptes mais aussi un mode opérationnel sportif. En particulier le centre de formation qui ne marche pas et qui fait que le club est coupé en deux. L’actionnaire majoritaire, la famille Gave, a émis le souhaiter de participer au projet Aguilera à hauteur minimum de 15 millions d’euros, d’investir dans les structures, le stade, le centre d’entrainement et de formation. Cet apport est conditionné à la possibilité de contrôler la politique sportive de la SASP. »
Les deux hommes ont échangé et ont essayé de trouver un accord pour que le projet Aguilera puisse être lancé. Extrait:
« J’ai souhaité le rencontrer déjà pour qu’il me donne ses ambitions pour le club. Il m’a confirmé qu’il était venu il y a trois mois à la demande de madame la Maire de Biarritz (Maider Arosteguy) pour s’occuper des jeunes et rendre ce qu’ils avaient reçu par le passé, puisque ce sont d’anciens illustres joueurs. Il m’a confirmé qu’ils (Couzinet est accompagné par d’autres anciens joueurs du BO ndlr) étaient là pour s’occuper du rugby amateur, qu’ils n’avaient aucune vue sur la SASP, qu’ils ne voulaient pas s’occuper du rugby professionnel. Nous avons aussi confirmé tous les deux que les problèmes de relations entre la SASP et l’Association viennent toujours de ce centre de formation puisqu’il n’a pas un statut clair. On a aussi établi que l’Association avait besoin de moyens pour s’occuper des jeunes de 5 à 20 ans. Malheureusement, la convention qui nous lie actuellement ne prévoit pas de rémunération de l’Association de la part de la SASP pour la mise à disposition du numéro de licence. La SASP bénéficie du numéro d’affiliation de licence fédérale depuis trois ans, et encore pour sept ans, mais nous ne versons pas de loyers ou quelques autres sommes pour cela.
J’ai proposé à monsieur Couzinet que nous changions cette convention pour que la SASP puisse rémunérer ce numéro d’affiliation afin que lui dispose de moyens pour diriger et développer le rugby amateur. Par ailleurs, on souhaite aussi remettre les comptes à zéro puisque, encore une fois, il a hérité de cette situation catastrophique venant de monsieur Beauville, l’ancien président. J’ai donc proposé de payer pour que l’Association soit à zéro comptablement mais aussi de verser une somme annuelle pour l’aider à faire du rugby amateur, à hauteur de 100.000 euros de package global, dont les maillots pour les différentes catégories de jeunes, et qu’en échange, de notre côté, nous puissions contrôler notre politique sportive professionnelle en réintégrant le centre de formation de façon exclusive à l’intérieur de la SASP, et en porter le coût total et la responsabilité sportive. »
Selon lui, l’échange s’est très bien déroulé puisque les deux hommes sont sur la même longueur d’onde. Extrait:
« Au-delà des hommes qui, ce n’est pas un secret, s’apprécient peu, nous avons techniquement acté les mêmes données. Lui est là pour faire du rugby amateur, c’est-à-dire s’occuper des jeunes, et ne veut pas de la SASP. Moi, je suis là pour faire la SASP. Nous avons acté que le problème entre les deux entités était le centre de formation, en raison de cette convention actuelle qui est mal ficelée: elle ne permet pas un fonctionnement sportif et financier de bonne qualité. Cela crée des conflits, des inimitiés et empêche tout le monde de bien fonctionner. »
Jean-Baptiste Aldigé a désormais hâte que le projet Aguilera puisse enfin se lancer. Extrait:
« Mercredi, je sais qu’ils ont une élection pour être enfin nommés à la tête de l’Association. Sans doute qu’ils le seront. A partir de là, je pense qu’on se mettra très rapidement autour d’une table pour signer cette nouvelle convention. On pourra alors commencer Aguilera dans les plus brefs délais. J’espère que la mairie de Biarritz est prête, de l’autre côté, à respecter les engagements qu’elle a pris ces trois derniers mois. Pendant que nous avons essayé de tout remettre à plat avec l’Association, j’espère qu’ils ont continué à travailler pour être prêts. Il faut vraiment qu’Aguilera commence car nous sommes pris par le temps. Si on veut commencer les travaux au mois de juin, il faut vraiment se dépêcher et avoir signé très vite les études préalables au dépôt du permis de construire.
On ira taper à la porte de madame Maider Arosteguy pour dire « on est prêts, il faut y aller et faire Aguilera ». J’ai hâte. Ça fait trois ans qu’on est sur ce dossier. J’aurais bien sûr préféré que ça se fasse avec beaucoup plus de douceur, de tranquillité et de normalité. Il faut croire qu’ici les vents changent assez souvent, sur la côte basque. J’espère que nous avons vraiment trouvé une direction commune pour longtemps. »
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8 Commentaires
ouf …. arretez j’ai mal aux yeux de lire tout et son contraire toutes les semaines
Faut que les joueurs soient solides pour ne pas être impactés par ce vaudeville.
Tout ce pataquès médiatique,pour lire qu’ils ont des intérêts complémentaires compatibles, mdr.
Ils ne pouvaient pas négocier avant .
J’ai idée que la comédie de boulevard n’est pas encore finie !!
on se croirait sur l’épisode 792 des feux de l’amour…
C’est marrant mais je trouve que ça sonne faux cette histoire, il y a comme anguille sous roche ou pibale sous cailloux.
Il nous y a tellement habitué ce zigoto !
Déjà, pour avoir le permis de construire dans des délais brefs, Aldige peut aller faire des prières à Lourdes.
Oui, d’ailleurs, il va faire les 170kms qui sépare Biarritz de Lourdes pieds nus et en robe de bure, il a déjà la coupe de cheveux !!!
Il est malsain ce type. Prise d’otage pour des intérêts financiers perso au final…. du déjà vu, je plaints les supporters du BO.