Les préparateurs physiques du RCT en plein travail

Les préparateurs physiques du RCT en plein travail

Le vendredi 13 juillet 2012 à 10:12 par David Demri

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Ils ont en charge la préparation physique de la troupe toulonnaise. Walsh et Allou préfèrent la qualité à la quantité pour améliorer les performances de chacun dans l’intérêt du groupe

«Je ne suis jamais satisfait » avoue presque amusé l’Anglais, Steve Walsh, le préparateur physique en chef du RCT. C’est un peu une marque de fabrique de cette exigeante profession à part même si son adjoint et complice Gilles Allou, en place au RCT depuis quinze ans tempère avec psychologie ce profil un peu rigide.

Les deux hommes au regard aiguisé, souvent chrono en main, ont l’œil sur leurs hommes. Dans l’effort, ils encouragent, ils conseillent, ils surveillent. Ils veillent sur leur troupe qu’ils entendent bien protéger. Ils travaillent en liaison forcément étroite avec les staffs technique et médical pour optimiser la performance individuelle et collective.

Cette avant-saison doit donner le tempo. En renouant avec le terrain et en découvrant, ces jours-ci les nouveaux venus, tous deux affichent une certaine satisfaction. Et adaptent les horaires de travail – de 8 à 11 heures – en fonction du mercure.

Une bonne base de travail

À partir du 20 juillet, ils retrouveront toute la troupe et pourront ainsi juger au travers des tests pointilleux, le sérieux de chaque professionnel durant les vacances. Tous avaient un programme (séances de musculation et de cardio à raison de deux puis trois séances hebdomadaires). Le juge de paix en pareil cas est le test de masse grasse – un bon indicateur – qui en dit long sur les écarts éventuels de chacun. Tous ces tests servent de base de travail. « Il faudra, cette année encore, être intelligent et clairvoyant » dit de concert ce duo qui entend profiter des premiers enseignements donnés par six joueurs (Wilkinson, Giteau, Bastareaud, Hayman, Tillious-Borde et Armitage) dotés lors de trois derniers mois de GPS. Grâce à cet appareillage, nombre de données (distance parcourue, rythme cardiaque, intensité) permettent avec précision de savoir les efforts fournis. En partant de là, nos deux hommes peuvent orienter le staff technique en constante demande.

Ainsi, grâce aux informations fournies par ces précieux et coûteux boîtiers (plus de 3 000 euros pièce), ils ont pu notamment modifier et surtout réduire la durée de l’entraînement du capitaine, la veille d’un match.

Steve Walsh souhaiterait à l’image des grandes équipes anglo saxonnes ou encore du Racing-Métro que tous les Toulonnais soient dotés de ces engins de précision.

Cette saison, le tandem Walsh-Allou fera travailler au moins autant leurs protégés en prônant davantage encore la qualité à la quantité.

Source: varmatin.com

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  1. Willie 13 juillet 2012 at 14h

    Walsh fait quand meme du superbe travail faut le reconnaitre

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