L’ailier international Fidjien du Rugby Club Toulonnais, Jiuta Wainiqolo est lié avec le club Varois jusqu’au mois de juin 2026.

Cependant, un départ en fin de saison n’est pas à exclure.

En effet, le joueur Fidjien a vu son temps de jeu fondre comme neige au soleil depuis le début de la saison.

La concurrence se veut rude sur les ailes Toulonnaises avec notamment Gaël Dréan, Gabin Villière, Setariki Tuicuvu ou encore Rayan Rebbadj.

Aussi, Jiuta Wainiqolo ne bénéficie pas du statut JIFF, une précision qui a une grande importance désormais, en Top 14.

Interrogé via Var-matin, le joueur Varois a clairement indiqué que son souhait était de poursuivre sa carrière à Toulon.

Cependant, il ne ferme pas la porte à un départ dans le cas où le RCT ne souhaiterait pas le conserver. Extrait:

« C’est trop tôt pour répondre. Il me reste un an de contrat et tout peut se passer. Le rugby est ma vie, je suis né pour ce sport et, si je ne joue plus, tout est plus triste dans mon quotidien. Si Pierre Mignoni me dit qu’il ne compte plus sur moi et qu’avec les Jiff c’est trop compliqué, je partirai, je ne veux pas être un poids pour le club. Mais s’il me dit qu’il compte sur moi, mon cœur s’illuminera.

J’aime ce club, Mayol, cette atmosphère et je ne veux pas partir. Toulon est le club que j’aime par-dessus tout. Et, en même temps, si je ne joue plus… Je ne sais de quoi demain sera fait. Il y a des discussions mais je ne veux pas précipiter ma décision. Je trancherai une fois la saison terminée. »

Dans la foulée, Jiuta Wainiqolo ne cache pas que la diminution de son temps de jeu est quelque chose de difficile pour lui.

Il avoue souffrir de ne pas pouvoir aider ses amis plus souvent, sur le terrain.

A lire ci-dessous : 

« Je dois reconnaître que c’est difficile. J’aime le rugby, c’est ma passion, ma vie. Et quand arrive le samedi et que je monte en tribune, c’est très dur pour mon cœur. J’aime tellement ce jeu, ce club, je souffre de ne pas aider mes amis… Alors j’essaye de ne pas y penser, je travaille plus pour ne pas manquer les opportunités et montrer au staff qu’il peut compter sur moi…

Vous savez, si ça ne tenait qu’à moi, je jouerais tous les week-ends mais je sais aussi que la règle des Jiff et la concurrence existent. Gaël [Dréan], Gabin [Villière] et « Seta » [Tuicuvu] sont brillants. Je n’ai pas de problème avec ça. Alors je suis triste et je patiente. Que puis-je faire si ce n’est l’accepter et travailler? Malgré tout, je tente d’apporter de la bonne humeur aux mecs. Je ne veux pas ralentir le groupe. Ça me rendrait malheureux. »

Il explique être très triste lorsqu’il ne joue pas. Extrait:

« Quand je ne joue pas, je suis triste au plus profond de moi. Mais mes émotions ne doivent pas impacter l’équipe. Donc je ne veux pas avoir d’état d’âme Je suis triste, bougon à la maison ou quand les matchs démarrent et que je suis habillé en civil. Mais quand j’arrive au Campus, je dois me marrer, faire des bêtises, apporter du positif. J’ai envie de jouer mais je fais tout pour ne pas faire ressentir ma déception. »

Il conclut. Extrait:

« Je suis né pour jouer à ce jeu, je suis conscient d’être au prime de ma carrière et j’aimerais jouer chaque match. Mais ce n’est pas possible, alors quand je joue, je le fais comme si ça allait être le dernier match de ma saison, de ma vie même. Je veux profiter de chaque seconde. C’est ce qui me rend meilleur, je refuse d’être à 80% de mon rugby, ça me rendrait malheureux. Et comme le dit Pierre, j’ai besoin de m’amuser pour être performant. Pour moi, le rugby est un jeu, celui que je préfère et je dois aller de l’avant. Vous savez, à la fin du tunnel, il y a toujours du soleil. Mais si tu veux le retrouver, il faut le chercher, garder l’envie d’y arriver et le sourire. »