Les mots très forts de Christophe Urios : « Ca va être des larmes, ça va chialer parfois, du sang… »

Les mots très forts de Christophe Urios : « Ca va être des larmes, ça va chialer parfois, du sang… »

Le jeudi 1 juin 2023 à 18:44 par David Demri

23 Commentaires

Publicité

Cette semaine, le manager de Clermont, Christophe Urios a tenu une conférence de presse pour évoquer la saison 2023 / 2024 et la saison 2022 / 2023 qui a finalement été un échec.

Au cours de cette conférence de presse, Christophe Urios a dévoilé son fonctionnement et ce qu’il compte mettre en place à l’ASM.

Il n’a pas manqué de tenir des mots forts pour expliquer ce qu’il promet pour la saison prochaine. Extrait:

« Dans mon fonctionnement à moi, je leur avais dit que je faisais partie des gens qui aiment dire la vérité pour avancer. J’ai besoin de mecs vivants. Pas des gonzes qui se regardent les pompes.

Aujourd’hui, le constat est le suivant : on n’a pas beaucoup bougé puisqu’on est 10e. On peut dire qu’on a échoué dans la mission de remarcher sur la lune, d’aller chercher le top 6 puis le top 8. On peut dire qu’on n’a pas réussi à le faire.

Qu’est-ce que j’aurais pu améliorer ? Plein de choses évidemment. Je pense que j’aurais pu organiser des séminaires de staff, on a eu des trous pour le faire, pour continuer à échanger, pour se comprendre probablement, être sur la même page. J’aurais pu faire également un stage d’équipe pour créer ce lien encore plus fort. Ça m’a vraiment traversé l’esprit. Mais comme ils revenaient d’une semaine en Afrique du Sud quand je suis arrivé, je n’ai pas trouvé le moment pour le faire après, mais ça ce sont des excuses. J’aurais pu le monter. Et ensuite, dans la vie de l’équipe, j’aurais pu impulser autre chose.

Pour moi, le match à Montpellier c’était la finale, il me semblait que c’était vraiment le bon moment, parce qu’on sortait d’une bonne performance contre Toulon, je trouvais qu’on était costaud, et puis finalement à Montpellier, on fait le plus mauvais match de la saison, donc ça c’est incroyable. 

La seconde étape qui était importante pour moi, c’était le match aux Scarlets même s’il n’était pas ciblé au départ, puisque c’était un match de phase finale. Pour moi, ce match aux Scarlets a mis un coup d’arrêt à notre fin de saison, notamment notre match à Pau. Voilà ce que j’aurais pu améliorer.

Qu’est-ce qu’on veut faire de notre saison ? Pourquoi on est à Clermont ? Pourquoi Benjamin Urdapilleta a choisi de venir à Clermont ? Pourquoi Lucas Dessaigne est à Clermont ? Pourquoi le petit Jauneau a décidé de rester à Clermont ? Ça, c’est important qu’on le partage. Il faut ensuite qu’on partage un système de valeurs, si on ne le fait pas, on ne peut pas avoir une cohésion d’équipe, ce n’est pas possible. Il nous faut aussi une ambition commune. Et enfin, le dernier point : l’identité de jeu. Elle sera co-construite avec le staff et les joueurs. C’est ce que j’appelle une vision de ce qu’on veut faire de notre saison.

Il faut que les meilleurs joueurs jouent à leur meilleur niveau ou sinon ça ne marche pas. Ça veut dire qu’il y a une responsabilité des gens qui sont, soit des leaders, soit des mecs d’expériences, soit des mecs forts chez nous.

Ce que je peux promettre aujourd’hui, c’est plusieurs choses : de la sueur, on va travailler ; ça va être des larmes, ça va chialer parfois ; du sang ; et puis surtout des grands fous rires. Et je peux vous dire que les quatre derniers mois, on n’en a pas pris beaucoup des grands fous rires, franchement. Voilà ce que je peux promettre. Si on a ça, on sera capable de continuer à avancer. »

Propos retranscrits par La Montagne.

Publicité

23 Commentaires