Les mots merveilleux de Romain Ntamack adressés à son fils Noah

Les mots merveilleux de Romain Ntamack adressés à son fils Noah

Le mardi 14 janvier 2025 à 13:30 par David Demri

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L’ouvreur international Français Romain Ntamack s’apprête à retrouver le XV de France, 17 mois après son dernier match joué avec les Bleus.

Pour rappel, ce-dernier a manqué la Coupe du monde de 2023 mais également le dernier Tournoi des Six-Nations et la Tournée d’automne en raison de diverses blessures.

Désormais remis de ses pépins physiques, Romain Ntamack va enfin pouvoir reporter le maillot Tricolore pour le Tournoi à venir.

Via Midi Olympique, le Toulousain a exprimé sa hâte. Extrait:

« Vu les circonstances dans lesquelles j’ai quitté ce maillot en août 2023, vous comprenez les sentiments qui seront les miens lorsque je l’aurai de nouveau sur les épaules.

En fait, je ne pense pas trop à mes premiers pas à Marcoussis, au fait de reporter ce maillot bleu. Désormais, je préfère laisser venir les choses et je verrai sur le moment. Simplement, si j’ai la chance de porter de nouveau le maillot bleu, j’aurais beaucoup d’émotion parce que ça fait longtemps quand même. »

Il l’avoue : le XV de France lui a énormément manqué. Extrait:

« Depuis 2019, j’étais habitué à être là. Alors, ne plus y goûter pendant tout ce temps, ça fait bizarre. Je ne saurais comment l’expliquer mais quand on est dans chaque liste, à chaque rassemblement, dans chaque sélection… Ce n’est pas qu’on ne se rend plus compte de notre privilège. Mais j’ai compris une chose : quand on n’est plus appelé, on mesure vraiment ce que le XV de France représente. Jouer pour son pays, c’est énorme. Je sais à quel point ce maillot est beau et la chance qui est la mienne quand je l’enfile. » 

Il explique ensuite comment il a vécu le Mondial 2023, à distance. Extrait:

« J’ai vécu la compétition à distance. Je suis allé voir mes coéquipiers une seule fois, à Marseille (pour France-Namibie) mais je n’ai pas voulu aller voir de matchs d’autres nations, et me rendre dans des stades. J’ai vraiment voulu faire abstraction car je savais que cela m’aurait fait du mal. J’ai préféré garder mes distances pour me blinder et me concentrer sur moi. » 

Il précise ne jamais avoir coupé les ponts avec le sélectionneur Fabien Galthié. Extrait:

« Je n’avais pas tous les jours Fabien Galthié ou les membres du staff au téléphone mais cela m’a fait dans ma rééducation de maintenir le lien avec eux, de les avoir au bout du fil de temps à autre. Je ne vous cache pas que ça motive aussi… On se sent toujours concerné par l’équipe de France, ce n’est pas possible autrement. Personnellement, ça m’a donné envie de faire tous les efforts pour retrouver mon niveau. »    

Il rappelle que son objectif était initialement de rejouer avec les Bleus pour la Tournée d’automne. Extrait:

« Je savais que ce moment ne pourrait pas avoir lieu avant la tournée de novembre. J’avais le temps et je me suis donc focalisé sur le club, pour revenir du mieux possible. L’idée, comme tout joueur, c’était de faire de belles prestations avec Toulouse, de prouver pour ensuite mériter ma place en équipe de France. Rien n’est jamais acquis en équipe nationale. Même si j’avais fait le « job » avant ma blessure et si tout ne repart peut-être pas à zéro, il faut juste retrouver son niveau. C’est ce que je me suis appliqué à faire. » 

Romain Ntamack est récemment devenu papa.

Il explique ce que la paternité a changé dans sa vie. Extrait:

« La paternité m’a tellement apporté. Mais, ce que je retiens d’abord, c’est que je ressens plus de légèreté dans ma vie de tous les jours, et dans mon approche sportive. Je le vois sur la manière d’appréhender les matchs et notamment les grands rendez-vous. Attention, je ne dis absolument pas que je m’en fiche ou que je prépare les échéances avec moins de sérieux, mais j’ai vraiment davantage de recul sur les choses.

Avant, une certaine routine s’était installée pour moi. Depuis l’arrivée de mon fils, je débarque sur les matchs avec la banane. Le rugby, c’est ma passion, mon métier, mais ce n’est qu’un sport. On est là pour prendre du plaisir et en donner aux gens, puis on verra le résultat à la fin. Il y a des choses bien plus importantes. Même si, je vous rassure, ma soif de gagner est toujours très grande (sourire).

Il me tarde que Noah soit assez grand pour l’emmener voir un match et le prendre sur mes épaules, sur le terrain. Je suis devenu papa à 25 ans. Si tout va bien, il devrait avoir la chance de me voir jouer encore un petit moment. C’est chouette. Il me donne beaucoup de bonheur et cette envie de me dépasser encore plus pour lui. Je veux qu’il soit fier de moi. »

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1 Commentaire

  1. GéGé 15 janvier 2025 at 06h- Répondre

    Bravo heureux papa