Le week-end dernier, Montpellier s’est incliné à domicile contre le Castres Olympique à l’occasion de la 22ème journée du Top 14.

Il faudra que le MHR effectue désormais un sans faute pour espérer intégrer le top 6 et se qualifier pour les phases finales du championnat.

A l’issue de la défaite contre Castres, le manager du MHR, Philippe Saint-André n’a pas manqué de recadrer sévèrement ses joueurs.

Il l’affirme : ses joueurs ne se sont pas donnés contre Castres. Il est très en colère envers son groupe. Extrait:

« Pour les derniers matches, on va mettre sur le terrain ceux qui ont envie de jouer. Ceux qui n’ont pas envie, ils resteront chez eux. […] Si tu penses que juste en mettant le maillot et parce que tu as été champion de France et parce que tu as fait un très bon match à Exeter ça suffit, tu te trompes.

Je n’ai pas vu un mec marqué, personne n’a mal aux épaules ce soir (samedi soir), les mecs vont aller voir les partenaires avec des visages impeccables. […] Je suis le premier responsable aussi, car même si on a prévenu les mecs dans la semaine, on les a sûrement mal préparés, pour faire un tel début de match qui était un dégueulis de rugby. 

Ce n’est pas avec l’état d’esprit montré contre Castres qu’on va le faire. Il va falloir maintenant que les mecs aient envie de se faire mal les uns pour les autres. On s’entraîne bien, on est polis, tout va bien, mais, sur le terrain, je n’ai pas vu de compétiteurs. »

De son côté, le deuxième ligne Paul Willemse ne peut que constater l’absentéisme de son groupe contre Castres. Extrait : 

« On a subi des plaquages, on a reculé en défense et c’est ça le plus dur à encaisser. Normalement, la défense, c’est notre point fort, et là on n’était pas du tout présents dans le combat.

On a un choix à faire maintenant. Soit attaquer les quatre derniers matches avec l’intention d’aller faire quelque chose de bien, soit lâcher. Ce n’est pas notre identité de lâcher, on a l’habitude de passer par des moments difficiles à Montpellier, on est parfois meilleurs quand on est sous pression. C’est pour ça que je suis optimiste. »