Les mots forts de Grégory Patat : « Toulouse nous a asphyxiés ! On a été surclassés ! »

Les mots forts de Grégory Patat : « Toulouse nous a asphyxiés ! On a été surclassés ! »

Le lundi 24 février 2025 à 0:35 par David Demri

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Samedi soir, l’Aviron Bayonnais a pris une grosse claque contre le Stade-Toulousain à Ernest-Wallon, dans le cadre de la 17ème journée du Top 14.

Les Bayonnais se sont inclinés sur le score sans appel de 41 à 6.

Interrogé via Ici Pays Basque à l’issue de la rencontre, le manager Bayonnais Grégory Patat s’est confié.

Il l’affirme : son équipe a totalement été surclassée par le Stade-Toulousain.

Il ne manque pas de rendre hommage au club de la Ville Rose.

A lire ci-dessous :

« La prestation du Stade Toulousain a été tout simplement au-dessus. Dès la première mi-temps, ils nous ont mis sous pression sur nos sorties de camp, sur les coups de pied, sur chaque action. On savait que leur laisser le ballon serait compliqué, et pourtant, on a manqué de rigueur et de réactivité. On ne circulait pas assez bien autour des rucks, ils ont trouvé des failles immédiatement. Malgré tout, on est à 17-6 à la mi-temps, mais on ne concrétise pas nos occasions. Et en deuxième période, on a été complètement dépassés.

On voulait les mettre sous pression, mais c’est nous qui avons subi. Chaque ruck était compliqué, chaque séquence défensive difficile. Notre touche a été approximative, on a pris deux cartons jaunes, et les rares ballons qu’on a eus, on les a mal utilisés. À ce niveau, on a le droit de prendre des coups, mais on ne doit pas exploser comme ça. Toulouse nous a asphyxiés, ils ont accéléré et nous ont étouffés. On a manqué de lucidité, on était en retard partout, et à la fin, ils étaient deux ou trois à chaque contact pendant que nous, on tombait trop facilement. Ce soir, on a été surclassés.

Il faut reconnaître la qualité de l’adversaire, mais aussi nos propres insuffisances. On doit progresser dans notre constance et notre précision si on veut rester dans le top 4. Aujourd’hui, on est encore une équipe en construction, qui doit grandir. Ce championnat est impitoyable, et même si on est toujours quatrièmes, on doit continuer à travailler. Ce soir, la marche était trop haute, il faut l’accepter et en tirer les leçons. »

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