Les mots forts de Florent Vanverberghe : « Ce fut dur, j’ai douté, ma femme pourrait témoigner »
Les mots forts de Florent Vanverberghe : « Ce fut dur, j’ai douté, ma femme pourrait témoigner »
Le mercredi 9 avril 2025 à 15:04 par David Demri
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Le week-end dernier, le Castres Olympique s’est imposé contre Trévise, au Stade Pierre-Fabre, dans le cadre d’un huitième de finale de la Champions Cup.
Lors de cette rencontre, deux anciens joueurs du Rugby Club Toulonnais se sont affrontés : le deuxième ligne Florent Vanverberghe et le trois-quarts centre Néo-Zélandais Malakai Fekitoa.
Interrogé via L’équipe, Florent Vanverberghe s’est confié à l’issue de la rencontre. Extrait:
« On se connaît bien, on s’est rencontrés à Toulon, où j’ai été formé, raconte le deuxième ligne. J’étais jeune. On a même joué quelques matches ensemble. »
Malakai Fakitoa dit le plus grand bien de son ancien coéquipier. Extrait:
« Florent a fait un super match, il a mis beaucoup d’intensité, a été très physique. »
Auteur d’une prestation XXL, Florent Vanvergerghe avoue avoir connu une période difficile, récemment. Extrait:
« Le rugby, c’est un enchaînement de cycles. J’ai eu un petit creux qui a duré presque un an et demi, j’étais en bas de la pente, alors qu’en 2022, à 21 ans, j’étais titulaire en finale du Championnat de France… Mais après, j’ai été moins bon, j’ai enchaîné les contre-performances. On attendait beaucoup de moi, je n’ai pas répondu présent. Quelqu’un prend alors ta place. Ce fut dur, j’ai douté… »
L’ancien Toulonnais a même songé à quitter Castres pour rebondir ailleurs. Extrait:
« Oui, j’étais mal. Quand je ne joue pas, c’est dur. Ma femme pourrait témoigner. Cela fut compliqué pendant des mois pour le couple. Si ça va pas au rugby, ça dégénère sur tout. Je la remercie, elle fut patiente, et d’une grande aide, elle m’a poussé, encouragé à travailler plus dur. Je pense que dans la vie, il y a deux choix, soit tu te bats, soit t’abandonnes. »
Il a ensuite remonté la pente à sa manière. Extrait:
« Je me suis regardé dans la glace et je me suis dit que j’allais contrôler ce que je pouvais contrôler. Je me suis reconcentré sur ce que je pouvais maîtriser. Aujourd’hui, ça paye, et Xavier Sadourny me fait confiance. J’enchaîne, et je suis dans un cercle positif. Et je fais aussi quelque chose que je ne faisais pas avant, je profite et je savoure ce que je suis en train de vivre, les moments forts du rugby.
Parfois, je me laissais aller, et je n’accordais pas trop d’importance à tous ses détails. Moi, il faut que je sois prêt physiquement pour enchaîner les tâches. Je ne suis pas un facteur X. Je suis bon quand je peux enchaîner… »
Pour conclure, il avoue ne pas aimer la concurrence. Il estime que celle-ci le fait beaucoup trop douter. Extrait:
« Je pense que la concurrence, ce n’est pas bon pour moi. Ça me fait douter de moi. Il y a du monde, il y a des bons joueurs, mais j’ai besoin de confiance. Si quelqu’un est numéro 1, et moi le chasseur, et bien, cette situation n’est pas ma préférée. »
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