Les mots forts d’Arthur Iturria : « J’ai fait l’abruti, j’ai continué à jouer, et forcément, je suis tombé sur plus fort »
Les mots forts d’Arthur Iturria : « J’ai fait l’abruti, j’ai continué à jouer, et forcément, je suis tombé sur plus fort »
Le samedi 26 avril 2025 à 12:43 par David Demri
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Le deuxième ligne Bayonnais Arthur Iturria s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment expliqué être enfin libéré de ses commotions cérébrales à répétition.
Le deuxième ligne explique pourquoi, au début de sa carrière, il était très fréquemment confronté aux commotions. Extrait:
Au début de ma carrière, j’avais ce côté fougueux, ma technique de plaquage n’était pas terrible. Ça a évolué avec le temps, je me suis un peu assagi, je me suis renforcé. Sur mes premières saisons, j’étais prêt pour jouer avec les professionnels, mais je n’étais pas prêt à faire 25 ou 27 matchs dans une saison. Est-ce que je ne l’ai pas payé à un moment donné ?
Désormais, il se sent plus costaud et a travaillé sa technique de plaquage. Extrait:
Dès que je plaque mal, je suis plus sujet que quelqu’un d’autre à une commotion, mais honnêtement, j’en fais beaucoup moins. Je me sens plus costaud qu’à l’époque. Entre 2017 et 2019, c’était quand même un peu bancal. Quand j’effectuais un plaquage, je sentais que j’étais moins dur.
Je n’avais pas le même esprit que maintenant, où je me sens serein. On a travaillé pour que ma carrière ne soit pas en suspens. À l’époque, Clermont avait été un peu précurseur là-dedans, ils faisaient vraiment gaffe. Ils m’avaient envoyé à Genève pour que je bosse là-dessus.
Dans la foulée, il a rebondi sur les propos émis récemment par Sébastien Chabal sur sa perte de mémoire. Extrait:
C’est dommage, avec la carrière qu’il a eue, qu’il ne puisse pas se souvenir de ce qu’il a fait. C’est délicat de parler de son cas, car je n’ai pas vécu la même chose. J’ai été hyper bien traité. […] J’ai eu un black-out, mais il a été instantané, sur la commotion de 2017. Ça n’a pas duré. Je me rappelle des choses qui se sont passées avant et après. Je n’ai pas eu de symptômes aussi forts comme lui.
Il avoue avoir pris de mauvaises décisions, plus jeune. Extrait:
En 2017, je fais une commotion en première mi-temps lors de la finale. J’avais alors 23 ans, je voulais rester sur le terrain. J’ai fait l’abruti, j’ai continué à jouer, et forcément, je suis tombé sur plus fort. C’est la deuxième commotion qui fait le plus mal. Personne ne m’a dit « tu repars sur le terrain ». Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Derrière, je me suis promis d’arrêter de le faire. Depuis, l’ASM faisait vachement gaffe avec moi. Je remercie les docteurs de Clermont. Même à Bayonne, ils font très attention.
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