Les merveilleuses confidences de Jérôme Gallion sur sa carrière de rugbyman
Les merveilleuses confidences de Jérôme Gallion sur sa carrière de rugbyman
Le mercredi 1 janvier 2025 à 22:53 par David Demri
21 Commentaires
Publicité
L’ancien demi-de-mêlée emblématique du Rugby Club Toulonnais, Jérôme Gallion s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment raconté comment il a fait ses débuts dans le rugby. Extrait:
Nous étions quatre garçons. Entre-nous il y a toujours du lien, surtout à propos de sport. On faisait des deux contre deux, au tennis, au football, au rugby, pourtant le jardin de nos parents était semé de cailloux. Les chutes faisaient mal, on s’en remettait vite. Enfant, je faisais du foot, j’aimais ça.
Un jour, à côté du collège j’ai vu des jeunes de mon âge jouer au rugby, c’était beau à regarder. Dès les premières séances, je me suis senti à mon aise, entouré, chacun donnait le meilleur de lui-même. Il y avait de la communion, de la solidarité. C’était simple. Quand un de nous marquait un essai tous les autres étaient aussi contents que lui.
Il parle ensuite de ses trois frères et annonce que l’un d’eux est décédé. Extrait:
Je suis le troisième de la fratrie. Le plus doué était l’aîné, Frédéric mais il n’avait pas la passion, il n’a joué qu’en scolaire. Avec mes deux autres frères, Christophe, le deuxième, ouvreur, et Bertrand, le dernier, talonneur, il nous est même arrivé de jouer en première avec le RCT. Bertrand et moi étions les plus passionnés. Tous les ans, avant le début de saison, on partait en montagne pour un stage où le but était de pousser très fort le moteur.
Bertrand, qui fut longtemps kiné, est décédé au printemps dernier. Il a décidé de mettre fin à ses jours en Thaïlande où il était professeur de français. Victime de deux AVC, il était physiquement diminué, ce qu’il supportait de moins en moins. Sa mort m’a bouleversé. J’ai fait le voyage en Thaïlande avec Fabien, un de mes fils, pour lui donner une vraie sépulture car c’est là qu’il voulait être enterré. Bertrand et moi étions fusionnels, on se comprenait sans se parler.
Il explique pourquoi il a rapidement été positionné au poste de demi-de-mêlée. Extrait:
Vu ma taille et mon poids, on m’a collé derrière la mêlée, le poste adéquat. Les autres avaient des qualités physiques différentes, elles n’étaient pas les miennes. Ce ballon ovale m’a de suite aimanté. Il fallait le dompter, l’exercice était dur et fascinant à la fois. Je m’interrogeais beaucoup sur la façon dont il allait rebondir. Puis on m’a appris à positionner mes mains pour mieux faire jaillir la balle de la mêlée. J’ai compris qu’avec de bons appuis au sol, je pouvais l’expédier plus vite et plus loin. Très vite, j’ai senti que je progressais. Après ces premiers pas en scolaire, je me suis inscrit au Rugby club toulonnais, le club de ma vie, je ne l’ai jamais quitté.
Il affirme avoir connu le Stade Mayol très jeune. Extrait:
J’ai connu le stade Mayol assez jeune car mon père nous y amenait à tour de rôle. Il était chirurgien-dentiste et avait joué au foot, il estimait que l’homme devenait meilleur s’il s’astreignait à une activité physique régulière. Donc, quand le RCT jouait à domicile, trois garçons restaient à la maison et attendaient que le quatrième leur racontât le match. À ce rythme, je voyais une rencontre tous les deux mois. Dès la première, j’ai été émerveillé par le spectacle – la pelouse, les tribunes, la foule et le bruit qu’elle faisait, l’entrée des joueurs, le match – et bien sûr le jeu.
En regardant les grands, j’ai mieux compris les enjeux du rugby, notamment du jeu de trois-quarts. Pourquoi l’ailier se positionnait de cette façon ? Pourquoi la ligne de défense montait-elle ainsi ? Joueur, j’ai vite cherché les faiblesses de l’adversaire, les nôtres aussi pour mieux les gommer. J’ai compris que le but premier était de trouver toutes sortes de solutions pour passer la ligne d’avantage. J’allais vite, par deux ou trois crochets, il m’arrivait de faire la différence, mais ce n’était possible que si les avants avaient bien préparé le terrain. Le rugby ne se résumait pas à un exercice individuel, ça me plaisait.
Il parle ensuite de son comportement lorsqu’il était jeune. Extrait:
J’ai toujours été quelqu’un d’attentif, très à l’écoute de ses éducateurs. J’ai vite intégré des notions liées au physique, à la technique et à la diététique. C’est ainsi que je me suis amélioré. Je n’ai refusé aucune proposition pour évoluer. Le rugby permettait de me défouler, il me faisait un bien fou. En cadet, notre équipe s’entraînait après les séniors, c’était le temps des Delaigue, Herrero, Hache, Sappa, Gruarin.
Il se confie sur son premier match joué avec l’équipe première du Rugby Club Toulonnais. C’était en 1975. Extrait:
On est en décembre 1975, j’ai 20 ans, je suis étudiant à la fac dentaire de Marseille. Je suis appelé au téléphone, on m’annonce que François Pierre, le demi de mêlée titulaire, est blessé. Je le remplacerai dimanche en équipe première. Je rentre à Toulon pour participer au dernier entraînement de la semaine, je joue sans connaître vraiment par cœur les combinaisons. Il y avait là Jean-Louis Martin, arrivé de Béziers, Christian Carrère, Alain Guilbert, Jacky Ordioni, Philippe Coulais.
Ce match, je m’en souviens très bien car c’était face à Nice à Mayol. Le premier derby de la Côte après le clash qui avait suivi la finale perdue contre Béziers en 1971. Une dizaine de joueurs étaient partis à Nice dans le sillage des frères Herrero. Il y avait eu autour de ces retrouvailles une passion déraisonnable. Un ancien du RCT parti à Nice m’avait jeté à la figure : « Petit, aujourd’hui c’est la guerre ! » Je me demandais ce que je faisais là. Pour moi ce n’était qu’un match de rugby, on l’a perdu, je ne me souviens pas du score.
Il parle de son évolution. Extrait:
Au début, j’étais le petit dernier, ça m’allait bien. Je suivais mes études à Marseille loin du rugby, sans pression. J’arrivais au stade, je donnais tout, à l’entraînement comme en match, ma vie tournait autour de ce rendez-vous du dimanche à 15 heures. J’avais un goût très prononcé pour la gagne. J’acceptais de féliciter mes adversaires quand ils avaient été meilleurs mais je détestais la tricherie, elle m’était insupportable. Plus le défi était relevé plus je me régalais. Le rugby, je le vivais plus intensément au moment des phases finales, lorsque le résultat n’est jamais acquis et que tout est question d’appréciation du jeu et de dépassement.
Peu à peu, je suis devenu un ancien à qui on a donné le capitanat sans jamais l’avoir demandé. Je préférais être simple équipier. J’ai accueilli les nouveaux. Je sais qu’un jeune, quand il entre en équipe première, il faut lui en dire le moins possible pour ne pas le déstabiliser. J’ai arrêté en 1989 sur une finale perdue contre Toulouse, j’avais 34 ans. Il m’a fallu du temps pour évacuer mon goût de la compétition dont j’ai longtemps été nostalgique. J’ai joué au foot en corpo avec Delio Onnis et Guy David. Je courrais partout, je faisais n’importe quoi mais je retrouvais la sensation unique du jeu.
Il raconte ensuite son histoire avec le XV de France. Extrait:
C’est la fin mai 1977, je termine mon année universitaire. J’ai validé toutes les matières pour mon diplôme sauf une que je dois repasser à l’oral mais je suis confiant. Je reçois un coup de téléphone à la cité universitaire. On m’annonce que je dois partir en tournée en Argentine avec l’équipe de France, celle qui vient de remporter le Grand chelem quelques mois auparavant et dont le capitaine est Jacques Fouroux. Je suis stupéfait. Richard Astre a refusé la sélection, Bernard Vaur aussi, un quatrième et un cinquième, dont j’ai oublié le nom, ont décliné. Sur la liste, il ne devait pas en rester beaucoup, alors c’est mon tour.
L’équipe s’envole dans quatre jours. Exactement à la date de mon oral. Je vais voir le prof pour qu’il avance l’examen en lui expliquant les raisons de ma demande. Je vois dans ses yeux qu’il ne me croit pas. Il lâche : « Avec Paparemborde, Cholley et Rives ? » « Oui, c’est ça ! ». J’ai pu passer l’oral avec deux jours d’avance pour partir en tournée, et je l’ai eu. En Argentine, j’ai disputé les matchs de semaine, ça m’a rendu heureux. Ainsi j’ai pu mieux connaître et apprécier des joueurs avec lesquels j’allais vivre ensuite une belle aventure en équipe de France.
Puis vient sa première sélection avec les Bleus. Extrait:
C’est en janvier 1978, contre l’Angleterre à Paris. Je suis au service militaire, je m’entraîne beaucoup. À l’automne 77, je joue contre les Blacks avec la sélection Sud-Est. Nous sommes battus au terme d’un match solide. En suivant, Jacques Fouroux décide d’arrêter. Par solidarité, Jean-Pierre Romeu le suit dans sa retraite. Il est remplacé pour ce premier match du Tournoi par Bernard Viviès. Avant cette première sélection, je suis anxieux.
Autour de moi, il y a là beaucoup de joueurs du grand chelem 77, c’est rassurant. Le repas d’avant match, je le passe, à leur demande, avec les avants. Ils mangent de bon appétit, contrairement à moi. Les Anglais entrent dans la partie mieux que nous, pendant un quart d’heure on ne voit pas un ballon. Michel Palmié se fait marcher dessus et ça réveille l’équipe qui prend alors le dessus.
Il raconte la victoire des Bleus contre les Blacks, en Nouvelle-Zélande, en 1979. Extrait:
En Nouvelle-Zélande, il n’avait fait que pleuvoir. Quand j’appelais à Toulon, on me disait qu’il faisait beau, la famille partait à la plage ou en rentrait. Là-bas, on avait perdu pas mal de matchs à la suite mais nous étions heureux d’être confrontés aux meilleurs joueurs du monde. Les journalistes locaux avaient écrit que les Blacks ne pouvaient pas perdre le dernier test, la rencontre leur semblait trop déséquilibrée. Ces articles nous ont vexés, j’ajoute que nos dirigeants avaient déjà fait le bilan avant la rencontre… On a joué comme des fous, libérés et physiquement au point après quarante jours de tournée. Nous avions en la personne de Jean-Pierre Rives un excellent capitaine.
Il indique être très fier d’être l’homme d’un seul club : Toulon. Extrait:
C’est une fierté. Je me sens profondément toulonnais, j’aime ce RCT où se pratique un rugby de contact qui me plaît. J’avais toujours rêvé de porter le maillot de ma ville. Ce club a une résonance dans tout le rugby français. Je m’en suis rendu compte en arrivant en équipe de France. Des joueurs venaient me questionner sur nos méthodes d’entraînement. Ils voulaient savoir d’où venait notre envie supérieure de gagner. « Quand on vous rencontre, qu’il est pénible de vous battre ! » Cette réflexion, je l’ai entendue plus d’une fois. Alors, pour m’amuser, j’en rajoutais, alimentant la légende.
C’est vrai, entre 1983 et 1989, Toulon avait un solide effectif. Tout un tas de joueurs, Manu Diaz, Jean-Charles Orso, Eric Melville, pour ne citer qu’eux, arrivaient à maturité. Eux comme les autres avaient gommé leurs défauts, cette nervosité qui nous jouait de mauvais tours en phase finale. La préparation physique s’étant améliorée on pouvait tenir un match et demi, voire deux. J’ai eu la chance d’être entraîné par André et Daniel Herrero. Ce dernier est arrivé au bon moment, c’était en 1983. Notre jeu a gagné en limpidité, il s’est fait plus complet. L’équipe avait autre chose que le combat à proposer, elle progressa aussi dans la maîtrise des matchs de haut niveau. En 1985, contre Toulouse, c’est nous qui perdons. En 1987 le RCT est champion mais est battu en 1989, à nouveau contre le Stade toulousain. Cette finale sera mon dernier match.
Tous ces hommes avec qui j’ai fait ma carrière, c’est vrai je les aime. Je pense à Champ, Louvet, Carbonnel, Cauvy, Bianchi, Trémouille, Fourniols, j’en oublie. De 1983 à 1987, la relation que j’avais avec Daniel Herrero était excellente, après, elle s’est estompée, je ne sais pas pourquoi. J’ai profondément aimé ma vie de joueur mais que ce soit à Toulon comme en équipe de France, ce ne fut jamais un long fleuve tranquille. Je voulais vivre ma passion à fond et j’ai trouvé parfois de la jalousie, du calcul, des choses qui ne m’intéressaient pas.
Il rappelle également avoir été président du RCT durant les années 2 000. Extrait:
Durant l’été 2000, pendant que je fais le tour du Mont Blanc, Serge Blanco, alors président de la Ligue m’appelle. À ce moment-là, je suis mentalement très loin du RCT, qui selon Serge a des problèmes financiers. Il me demande de prendre les rênes du club. J’accepte. Quand j’arrive, je découvre vite l’envers du décor. Il n’est pas question de jeu ni de sport mais de compta, de gestion, de charges sociales, de recherches d’économie et de partenariat. Je me suis entouré de personnes très compétentes dans les domaines de la gestion, de l’expertise comptable, du médical et du sportif. Grâce à ça, le club s’est redressé financièrement.
Éric Champ m’a remplacé à la présidence puis Mourad Boudjellal est arrivé. À partir de ce moment-là, j’ai vu à Mayol des joueurs exceptionnels : Jonny Wilkinson, George Gregan, Tana Umaga – tous les deux en Pro D2, ce qui est inimaginable – Bakkies Botha, Ali Williams, Chris Masoe et beaucoup d’autres. Mais à mon sens, le meilleur de tous fut l’Australien George Smith. Il pouvait jouer à tous les postes avec la même efficacité. Je me moque de savoir que ces joueurs étaient étrangers. Ils m’ont régalé. Aujourd’hui, je n’ai plus aucun rôle au sein du club. J’achète trois abonnements par an et j’offre des places à des personnes qui n’ont pas les moyens d’aller à Mayol. Moi, j’ai un siège dans la tribune des anciens joueurs.
Il raconte également le jour où il a failli devenir sélectionneur de l’équipe de France. Extrait:
Une sacrée histoire. C’est l’été 1990, j’ai arrêté le rugby depuis un an et je me suis trouvé un magnifique challenge, grimper tout en haut du Mont Blanc. L’expédition a été montée avec d’anciens joueurs de rugby, des arbitres et même un journaliste de Midi Olympique, Jacky Souquet. Nous atteignons le sommet et en redescendant, ce dernier me prévient qu’Albert Ferrasse, alors président de la FFR, me cherche. J’appelle ma femme qui confirme. Surprise, Ferrasse veut que je devienne entraîneur de l’équipe de France avec Daniel Dubroca, un homme et un joueur que j’apprécie.
Je trouve cette proposition étonnante d’autant que de toute ma vie, je n’ai même pas entraîné une équipe de minimes. Je demande au président du temps pour réfléchir. Si j’accepte, je vais devoir partir la moitié de l’année de Toulon, vivre loin de ma famille et abandonner mon cabinet de chirurgien-dentiste. Que se passera-t-il si je suis viré au bout de deux ans ? L’idée de collaborer avec Dubroca me plaisait mais il aurait fallu se rencontrer, travailler notre projet et être en capacité de choisir nos joueurs. Le challenge me paraissait trop périlleux, je n’étais pas prêt. J’ai dit non à l’équipe de France, et je l’ai regretté à l’instant même de mon refus.
Publicité
21 Commentaires
Lire un article de MR JÉRÔME GALLION( MON IDOLE . UN EXEMPLE. QUAND J ÉTAIT PETIT .) EST TOUJOUR TRÈS AGRÉABLE MERCI…………
Jerome un grand MONSIEUR bravo
Un grand joueur qui avait une palette complète du demi de mêlée. Fidèle au RCT et à sa ville. Bravo
Une légène il y a lui et il y a dupont même caractéristique
Mais pas la même génération donc ce n’est pas comparable
Le premier Jonny de Toulon ! Quand je venais à mayol à l’époque, j’avais 16 ans et je n’avais d’yeux que pour m.gallion La grande classe !
A MURRAYFIELD, Jérôme était titulaire et son rival au poste était l’agenais P.BERBIZIER. On menait au score et sur un fait de match, notre icône avala sa langue,allongé au sol sans bouger…J’ ai pleuré et eu très peur pour sa vie.P.BERBIZIER le remplaca, et le match à basc. ulé pour les écossais….
Que de beaux souvenirs. Merci Jérôme! Le meilleur 9 de son époque sans aucun doute.
Jérôme était un demi de mêlée offensif avec une accélération derrière sa mêlée à la « DUPONT » Pierre BERBIZIER lui était plus défensif. Le gros problème pour l »E.D.F, ALBERT FERRASSE était agenais…. le Président de la F.F.R…comme BERBIZIER et on sait le pouvoir qu’il avait…
Surtout que Berbizier avait bénéficié d’une dérogation pour sa mutation de Lourdes vers Agen !
Le rugby des pardessus !
je me souviens de ses démarrages à raz de la mélée et il a mis qqs essais magnifiques jusqu’à ce que les 3eme lattes le surveillent . Excellent joueur, Berbiz a bénéficié du soutient fédéral!!!
Je me rappelle minot des envolées lyriques de Couderc quand Gallion marquait en EDF
Bon en tout. Il m’a soigné les dents et nous discutions (quand je le pouvais) rugby. Un gentleman.
Un immense champion sur et en dehors des terrains.
Un essai marqué a chaque match du tournoi 78.
Un essai sur contre le 14 juillet 79.
Une autorité naturelle sur le pré.
Un titre en 87 après 56 ans de frustration.
Il est tout en haut des légendes toulonnaises.
J ai joué avec son frère Bertrand qui était lui aussi un très grand.
Gallion est resté fidèle à Toulon…Et Berbizier a quitté Lourdes, qui commençait à battre de l’aile… Le rugby actuel n’a pas que des bons côtés, mais celui d’avant n’était pas mieux à bien des égards. Si on parle de cassoulet aujourd’hui, les pruneaux d’époque étaient pas mal non plus
Ce qui est dommage pour ce club historique, c’est que le passage de MB et Bernie a fait partir tous ces joueurs emblématiques du club. L’ Institution RCT c’est eux et ils sont indispensables pour transmettre l’esprit du club, ses valeurs et son identité.
Jérôme gallion,un très grand grand joueur, et encore plus un homme de cœur et de valeurs il a été. Mon idole et aussi mon dentiste et la aussi remarquable ,un homme de grande qualité un humaniste un exemple de gentillesse,de bienveillance comme l était melvville également
Une explication pour les rouges, ou c’est juste pour raison personnelle?
lol ,tu aurais dis meme juste bonjour ,certains t auraient mis des rouges 😉 bonne année nos amis Toulousains !!
Merci Guitou, bonne année à toi et ta famille. C’est ce que je pense aussi, c’est la rançon de la gloire :-))
j’ai connu toutes les époques du RCT à partir de 1980 et c’est le joueur qui me fai le plus rever! avec son peit mouchour (ou serviette) blanc sur le devant du short! La CLASSE ABSOLUE
Un très grand monsieur, une idole de notre jeunesse