Les magnifiques propos de Bernard Laporte sur Bakkies Botha et Bryan Habana !

Les magnifiques propos de Bernard Laporte sur Bakkies Botha et Bryan Habana !

Le vendredi 18 octobre 2024 à 19:47 par David Demri

3 Commentaires

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Ce samedi après-midi, Montpellier défiera le Rugby Club Toulonnais au Stade Mayol à l’occasion de la 7ème journée du Top 14.

Interrogé par Midi Olympique, le directeur du rugby de Montpellier, Bernard Laporte a évoqué ce match contre Toulon.

Il l’affirme : son équipe ne doit plus rien calculer. Extrait:

Nous n’avons plus de calcul à faire. Tous les matchs sont importants. Après, on recevra la Rochelle et on ira à Castres. On doit tout jouer à fond. Les joueurs ont bien réagi après le match contre Vannes. Il faut continuer nos belles performances à l’extérieur.

Il ne le cache pas : ce match à Mayol est un véritable crève cœur pour lui. Extrait:

Jouer contre Toulon, c’est à chaque fois un crève-coeur. Toulon c’est beaucoup de souvenirs, beaucoup d’amis, beaucoup de joueurs avec qui je suis encore en contact et qui n’y sont plus. Toulon, c’est une ville où le rugby est une religion. J’ai connu les deux extrêmes avec le Stade français, et j’ai aimé ces deux extrêmes.

Dans la foulée, il affirme être toujours en contact avec le deuxième ligne Bakkies Botha. Extrait:

Bien sûr. On s’est vu l’année dernière, lors de l’inauguration du Hall of Fame du RCT. C’est difficile de décrire ce qu’il s’est passé avec ses joueurs. Ils me disaient que j’étais le meilleur coach du monde et je leur répondais qu’ils étaient les meilleurs joueurs du monde. Il y a eu un courant qui est passé entre nous. J’étais dur avec eux, mais je les valorisais aussi. Quand tu entraînes des grands joueurs, tu ne peux pas toujours être dur.

Un jour, j’ai dit à Bakkies dans le vestiaire qu’il était le plus grand joueur que j’avais jamais entraîné. Et je pense qu’il avait eu envie de me montrer que je ne m’étais pas trompé. Au-delà du fait que ces mecs étaient des stars, c’est surtout qu’ils avaient envie de tout gagner, de tout renverser. De tout renverser. Mais ces mecs, il faut bien les choisir. Il faut les rencontrer avant de les signer, il faut les sentir. On ne peut pas recruter sur des cassettes.

Je me souviens du recrutement de Bryan Habana. J’étais allé le voir à Londres, en marge d’un match des Springboks. J’ai passé trois heures avec lui et à mon retour j’ai dit à Mourad (Boudjellal, NDLR.) : « Signe-le très vite. » Il connaissait mieux le RCT que moi ! Et quand je lui ai demandé pourquoi il voulait venir à Toulon, voilà ce qu’il m’a dit : « Il y a deux choses. D’abord, j’ai envie de vivre la descente du bus avec tous les supporters. Et la deuxième, c’est que je veux jouer avec Jonny Wilkinson. »

C’est fabuleux. Ces mecs-là n’étaient pas des mercenaires. Ils étaient là pour tout gagner, pour être les meilleurs. Même à 35 ou 36 ans.

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3 Commentaires

  1. Christian 83 18 octobre 2024 at 20h- Répondre

    Une sacrée époque. Juste dommage de n’avoir pas plus intégré de jeunes a cette époque

  2. Flattwin38 18 octobre 2024 at 20h- Répondre

    Une époque dorée !

  3. Mel83 18 octobre 2024 at 20h- Répondre

    À cette époque le club débordé d’enthousiasme il y avait toujours un petit truc pour nous faire rêver j’ai adoré vivre ces moments là c’était juste magique

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