Les Franciliens soulagés, les Lyonnais très déçus : « Ce Racing n’était pas impossible à battre »

Les Franciliens soulagés, les Lyonnais très déçus : « Ce Racing n’était pas impossible à battre »

Le dimanche 18 septembre 2022 à 0:02 par David Demri

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Ce samedi après-midi, le Racing 92 s’est imposé à domicile contre Lyon sur le score de 32 à 19.

Interrogé via L’équipe à l’issue de la rencontre, le technicien Francilien Dimitri Szarzewski a exprimé son soulagement. Extrait:

« On se devait une revanche sur nous-mêmes. Et si tout n’a pas été parfait, l’état d’esprit a été irréprochable. On a su respecter notre plan. Parfois on s’expose trop car on est très porté sur l’offensive mais on en oublie de gérer nos temps faibles. Il faut entreprendre quand ça se présente mais pas faire n’importe quoi. On a été bien sur 80 minutes mais le problème ici, c’est la régularité et la constance. Il va falloir enchaîner ce type de performance lors de nos deux déplacements à Toulouse et La Rochelle. »

De son côté, Fabien Sanconnie savourait son retour à la compétition après un an et demi d’absence. Extrait:

« On a su être résilient quand il le fallait. Il y a eu de bonnes séquences défensives qu’il faudra garder en tête en allant jouer à Toulouse et la Rochelle. On doit mettre toutes les chances de notre côté. (Sur son retour après une longue absence due à une greffe au genou). Ça faisait un an et demi que je n’avais foulé un terrain alors oui il y avait beaucoup d’excitation. Il était prévu que j’entame la rencontre pour une mi-temps maximum. J’ai tenu sans problème. Je suis tellement heureux de retrouver l’ambiance du stade, du vestiaire. »

Du côté Lyonnais, on regrette la trop grande indiscipline de l’équipe à l’image de Jonathan Pélissié. Extrait:

« On ressent beaucoup de frustration. On s’était donné rendez-vous sur l’agressivité car c’est ce qui nous avait manqué face à la Rochelle. On a répondu présent. Mais cette fois, on a été trop pénalisé dans des zones qui leur permettait de prendre trois points, faute d’avoir joué trop souvent dans notre camp.

On leur a donné le bâton pour nous battre. Il ne nous manque pas grand chose. On se trouve, on réalise de belles choses, compliquées parfois mais on faillit sur les choses simples : l’agressivité un jour, la discipline un autre etc. C’est le paradoxe de ce groupe en ce moment. Il manque toujours un ingrédient. »

Le son de cloche est identique chez le troisième ligne Lyonnais Dylan Cretin. Extrait:

« Chacun a eu ses munitions. Mais on a été trop pénalisé dans notre camp et les trois points se sont additionnés. Ce n’est pas tant qu’on a fait beaucoup de fautes mais chaque fois elles étaient tentables. Ce Racing n’était pas impossible à battre mais on n’a pas su tout mettre bout à bout et à l’arrivée c’est une occasion manquée ».

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