Les fortes déclarations de Christophe Urios après la défaite contre La Rochelle
Les fortes déclarations de Christophe Urios après la défaite contre La Rochelle
Le samedi 21 décembre 2024 à 18:53 par David Demri
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Présent en conférence de presse ce samedi pour commenter la belle – malgré la défaite (20-15) – prestation de Clermont à La Rochelle en ouverture de la 12e journée de Top 14, le manager de l’ASM Christophe Urios estime son équipe est sur la bonne voie pour rejouer les tous premiers rôles.
Est-ce frustrant de ne ramener qu’un point de ce déplacement à La Rochelle?
C’est mieux que rien. On s’est bien préparés. Même si la semaine était moyenne, je trouvais la fin de préparation très, très bonne. Il n’y a pas eu de relâchement (après le match solide au Leinster, en Coupe des Champions, NDLR), j’ai trouvé que mon équipe était à la hauteur. Et aujourd’hui, on doit gagner le match. Quand tu tombes trois fois dans l’en-but, tu dois gagner le match! Mais, en même temps, on avance, on continue à progresser dans pas mal de domaines. Donc aujourd’hui, on se contente d’un point.
Qu’est-ce qui a manqué pour en prendre quatre?
L’efficacité! Quand tu tombes trois fois dans le but, il faut marquer. Ça nous est déjà arrivés au Leinster. Sur la situation, j’aurais aimé que l’arbitre revienne sur la vidéo. Parce que « Babé » (Barnabé Massa) nous dit qu’il marque. Alors, bon, il ne va pas me dire qu’il ne marque pas (sourire). Mais bon. Il nous a manqué de la précision. Proche des lignes notamment. On a plusieurs situations. Donc il nous a manqué… pas grand-chose, en fait!
Au fil des semaines, votre équipe donne la sensation de gagner en consistance…
C’est sûr qu’on gagne en consistance, depuis le début de la saison. Au début de saison, c’était surtout à la maison. On avait des trous d’air à l’extérieur. Mais c’était lié à notre jeu, pas assez costaud. Depuis la reprise, on est capables d’être comme on est à la maison: une équipe difficile à battre. C’était le cas aujourd’hui. On a gagné en consistance. On est plus solides, plus forts. On a confiance en nous. Il y a une bonne relation entre les gars. On est une équipe de rugby.
Clermont (re)fait peur, non?
C’est l’histoire de la saison: être craint. Aujourd’hui, même si on ne gagne pas le match, je crois qu’on a gagné ça. Ce respect-là. Ça, pour moi, ça ne se mesure pas. C’est sur le terrain que ça se passe. Je veux qu’on soit craints. Chez nous, mais surtout à l’extérieur. Je trouve que la Rochelle a beaucoup subi aujourd’hui. Les Rochelais s’en sortent bien. C’est aussi la réalité des grandes équipes. Parfois, tu te fais secouer. Avec une ou deux ou trois situations, tu arrives à marquer… Aujourd’hui, on avance. On n’est pas encore une grande équipe, on n’est pas dans la cour de la Rochelle. Par contre, on est en train de construire les bases qui vont faire que demain, on va regagner. Et partout! Si on continue à travailler comme on le fait, si on continue avec l’état d’esprit que nous avons, ce club regagnera bientôt! On n’a pas encore cette confiance en nous, cette qualité encore de certaines équipes. Mais on progresse […] On part de tellement loin. Evidemment que je ne me satisfais pas de ce point. On va s’en contenter. Mais quand je vois l’équipe il y a huit mois… (sourire)
Votre regard sur le choix de Sébastien Bézy de taper en touche pour mettre un terme au match, sur la médiane, sur votre dernier ballon d’attaque?
Il a raison! C’est ce que j’ai dit au vestiaire et à Seb. Il a raison parce qu’on n’avait pas de momentum, on était chez nous. La Rochelle est une équipe qui met de la pression. On n’était pas à l’abri. Les conditions étaient très difficiles, il fallait remonter 50 mètres. Je pense qu’il a raison. Aujourd’hui, c’est important de prendre des points partout.
via RMC Sport
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Voilà 3 matchs à l’extérieur où l’on existe, contrairement au début de saison. Ça, c’est le positif… Même le TRS positif ! Mais voilà 2 matchs qu’on perd alors qu’on doit les gagner. Une fois de temps temps, c’est normal mais il ‘e fait pas que ça devienne une habitude, d’autant que ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets : maladresses mais aussi manque d’intelligence tac-tic.