Le jeune talonneur de l’Union Bordeaux-Bègles, Connor Sa sort enfin la tête du tunnel.

Gravement blessé au tendon d’Achille la saison dernière, le joueur Bordelais s’est de nouveau blessé lors d’un match amical de présaison contre Pau, au mois d’août dernier.

Absent depuis le début de la saison, Connor Sa a enfin pu rejouer.

Lors d’un entretien accordé à Midi Olympique, ce-dernier est revenu sur cette blessure contractée contre Pau lors d’un match amical de présaison.

Et c’est seulement une fois dans le vestiaire que le joueur a compris qu’il avait été sérieusement blessé, lui qui a pu terminer la rencontre sans aucun problème. Extrait:

« J’ai pris un coup de tête sur une action. C’est dans le vestiaire, quand je me suis mouché, que ça a commencé gonflé. Je ne sentais plus mes dents, plus ma lèvre et plus ma joue. Nous avons su à ce moment-là que c’était une fracture. »

Sérieusement touché au plancher orbital, il a du respecter six semaines de repos. Extrait:

« Je reviens de loin. La fracture que je me suis faite au plancher orbital, ça m’embêtait, mais ça ne durait pas très longtemps. La blessure au tendon d’Achille, je n’en voyais pas la fin. Il y a eu des complications en plus, parce qu’avec tout le travail que je faisais dessus, j’avais des fractures de fatigue au pied.

Alors que je croyais reprendre, je me suis aussi déchiré l’ischio de la même jambe après avoir joué avec les Espoirs. L’année dernière était tellement longue… J’attendais juste que ça se finisse pour que je puisse me préparer seul dans mon coin l’été. »

Il indique avoir tendance à prendre du poids lorsqu’il ne joue pas.

Forcément, la non-pratique du rugby pendant de nombreux mois, la saison dernière, a été un moment très compliqué à surmonter. Extrait:

« Au début, je ne prenais pas forcément du poids mais ça se voyait que je perdais du muscle et que je prenais du gras. Mentalement, je ne peux pas dire que j’étais vraiment en dépression mais j’étais au fond du seau.

Je pense que ma copine a autant subi la blessure que moi. J’allais aux entraînements, je faisais mes trucs dans mon coin, je n’étais jamais avec le groupe, je rentrais à la maison de mauvaise humeur… Si ma copine n’avait pas été présente, j’aurais fait n’importe quoi. »