Les craintes d’Ugo Mola après l’hommage rendu à Medhi Narjissi, en Afrique du Sud
Les craintes d’Ugo Mola après l’hommage rendu à Medhi Narjissi, en Afrique du Sud
Le vendredi 10 janvier 2025 à 15:23 par David Demri
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Comme prévu, le groupe Toulousain a rendu un vibrant hommage à Medhi Narjissi lors de son arrivée en Afrique du Sud, en début de semaine.
Le manager Toulousain Ugo Mola a exprimé son émotion via La Dépêche.
Il raconte comment s’est déroulé cet hommage. Extrait:
« C’est peut-être ça qui vous donne un sentiment de huis clos car est venu se greffer une forme de soutien indéfectible à la famille de Medhi et donc à la famille de Valérie, Jalil et Inès Narjissi. Parce qu’à notre niveau, par pudeur, il nous semblait nécessaire et utile de pouvoir le montrer. Il n’y a pas de hiérarchie ou de monopole de la tristesse, mais il y a dans tous les cas la volonté du club d’être présent auprès de la famille. »
Il se dit cependant inquiet de savoir comment ses joueurs vont gérer ces ascenseurs émotionnels, à l’approche du match contre les Sharks. Extrait:
« Il y a évidemment une forme d’inquiétude liée à ces ascenseurs émotionnels sur lesquels on n’a pas cherché à aller très loin. Mais malheureusement, le contexte nous a poussés à vivre des choses très fortes. Il faut donc être capable de digérer ça dans un temps peut-être beaucoup plus rapide que ce qu’on aurait souhaité. C’était un moment très dur mais symboliquement très fort. Dans un monde où on montre beaucoup de choses, il a été vécu dans l’intimité du groupe avec pudeur.
Pour être passé par des drames personnels, je ne pense pas avoir vécu quelque chose comme ça dans le rugby depuis que je le pratique, donc ça a été un moment très délicat pour les uns et les autres. Et encore une fois, il n’y a pas de monopole, ni de tristesse, ni de quoi que ce soit. »
De son côté, Antoine Dupont enchaine. Extrait:
« C’était un devoir de mémoire du club, je pense, de montrer la solidarité qu’on avait, même si on ne le connaissait pas forcément personnellement. C’est un geste qui s’est fait tout naturellement et ça a été un moment fort pour nous. »
Thibaud Flament conclut. Extrait:
« Ça a été un moment très spécial. Malgré la dureté de ce qui s’est passé, je pense que ça a été un très bon moment qu’on a pu vivre tous ensemble. C’était important pour lui, pour la famille, pour nous, pour le club, de vivre ça avant de prendre la direction de Durban où on a pu commencer à se plonger plus sur la préparation du match. »
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et pendant ce temps l ordure Grill il fait avancer l enquete, ? des sanctions ont ete prises ? … queue dalle ,il a ete plus rapide pour Jaminet , alors qu c est 100 fois moins grave, j espere que la famille Narjissi ne va rien lacher vis a vis de ces pourritures de la fede !! ….
S’il n’y avait pas de pourritures, il n’y aurait pas de chevaliers blancs, pas de finale 71, même pas d’anti racistes. Ce serait vraiment dommage.
même pas d’anti racistes ?
Respect