Les confidences très touchantes d’un joueur du Top 14, victime d’un cambriolage !
Les confidences très touchantes d’un joueur du Top 14, victime d’un cambriolage !
Le samedi 11 janvier 2025 à 0:41 par David Demri
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En difficulté sur le plan sportif depuis quelques temps, le deuxième ligne Argentin de l’Union Bordeaux-Bègles, Guido Petti retrouve peu à peu des couleurs.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier a fait un point sur sa forme du moment. Extrait:
La coupure, les vacances et la préparation en Argentine m’ont vraiment fait du bien physiquement. C’est ce qui me manquait depuis la Coupe du monde (2023). L’an dernier, j’avais beaucoup enchaîné. À la fin de la saison, j’étais mort. Je me connais, je sais comment gérer mon corps, j’espère que je vais garder cette forme toute l’année.
Il rappelle s’être blessé à un genou il y a deux ans et avoir été victime d’un cambriolage la saison dernière. Extrait:
La blessure au genou, c’était déjà il y a deux ans. Mais la saison dernière, c’était celle de ma reprise après une année blanche. L’an dernier, j’ai quand même joué 30 matchs. J’ai connu des hauts et des bas. J’ai joué l’intégralité des rencontres d’une Coupe du monde où on arrive en demi-finales. Je suis revenu à Bordeaux où je joue tous les matchs de cette série de huit victoires de rang…
Après tout ça, sans couper, je suis un peu rentré dans le dur. Ce cambriolage a aussi pesé dans ma tête, je n’étais pas bien pendant un moment. Le plus important pour moi, c’est d’être sorti de tout ça et d’être bien revenu. C’est impossible d’être au top tout le temps. Il faut juste savoir revenir.
Selon lui, ce cambriolage a beaucoup impacté ses performances sur le terrain. Extrait:
Oui, je crois. Quand je regarde ça aujourd’hui, je me dis que c’est juste un préjudice matériel (250 000 euros), ce n’est pas grave. Mais c’est toujours difficile de sentir que quand tu rentres chez toi, il y avait des personnes qui étaient là. Tu ne te sens pas en sécurité. Moi, je vis tout seul, je n’ai pas de famille à Bordeaux. C’était une période vraiment difficile à vivre. Après ça, il y a eu une longue enquête, ils ont trouvé quelqu’un (NDLR : condamné à 2 ans de prison ferme en mai).
Au final, je n’ai rien récupéré de ce qui m’a été volé. Il y a des choses plus dures dans la vie. Mais le processus judiciaire m’a forcément un peu accaparé l’esprit. Il fallait suivre tout ça en Français, s’occuper des papiers, de l’assurance, de l’avocat… Je ne sais pas si tout ça explique mes performances en fin de saison dernière mais inconsciemment, ça a forcément joué.
Il évoque dans la foulée, les performances de l’UBB depuis le début de la saison. Extrait:
On a quand même bien progressé depuis le début de la saison. On a été irréguliers mais on est sur le bon chemin. Tout le monde travaille. On sait très bien que même si on a les meilleurs trois-quarts, notre paquet d’avants doit être au top. Depuis quelques matchs, on voit du mieux en mêlée, sur les mauls… On progresse.
En touche, tu ne peux pas être à 100 % tout le temps. Mais tout le monde travaille pour que ce soit mieux. Pour moi, le rugby, c’est simple, mais c’est difficile de faire des choses simples (sourire). Il faut le bon timing, la compréhension, le bon geste… La touche, ça reste simple : il y a les bases qui sont le lancer, le saut, le lift. Tu peux faire 1 000 combinaisons, si les bases ne sont pas là, tu ne fais que de la merde.
En fin de contrat avec l’UBB au mois de juin prochain, il indique ne pas savoir de quoi sera fait son avenir. Extrait:
En ce moment, je profite comme jamais à Bordeaux. Je me sens bien, je joue, on enchaîne les victoires… Je laisse mon agent gérer le reste. Je suis ouvert à tout, que ce soit rester à l’UBB, ou pourquoi pas une nouvelle aventure. Mais honnêtement, aujourd’hui, je ne pense qu’à une chose : être champion avec mon club. Je ne suis venu là que pour ça. Et j’espère que ce sera cette année.
Pour conclure, Guido Petti concède qu’être Argentin et non JIFF n’est pas forcément simple, en Top 14. Extrait:
Il y a pas mal d’Argentins en Top 14. On n’est pas là pendant trois mois, c’est vrai, mais on ne manque pas tant de matchs que ça sur une saison par rapport aux internationaux français. Le Rugby Championship a lieu sur la pré-saison, il y a une coupure en novembre, et ensuite, on est là toute l’année. Je reconnais que tu manques des moments importants avec le club.
Mais quand tu joues en sélection, ça permet aussi au club de profiter de ton niveau. C’est ce qui est beau en Top 14, il y a plein d’internationaux partout. Chacun apporte sa fierté, son jeu, sa mentalité… Moi, je ne mettrai jamais l’Argentine de côté, c’est mon pays. Si je suis à Bordeaux, je peux dire merci aux Pumas. Je me donne à 100 %, où que je sois.
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