Les confidences d’Emmanuel Macron avant le début du Mondial

Les confidences d’Emmanuel Macron avant le début du Mondial

Le lundi 4 septembre 2023 à 21:21 par David Demri

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Le président de la République, Emmanuel Macron a rendu visite aux joueurs Français ce lundi.

Lors d’un entretien exclusif accordé à RMC Sport, le chef de l’état s’est confié sur l’attente autour de cette Coupe du monde.

Il ne le cache pas : voir les Bleus remporter le Mondial serait une immense fierté.

Il se confie ci-dessous.

Nous sommes à quelques jours du début de cette Coupe du monde. Quel a été votre message pour les joueurs du XV de France, que vous venez tout juste de rencontrer?

C’est d’abord un message de soutien de la nation tout entière. Ensuite, c’est de leur dire qu’à mes yeux, ils sont prêts. L’équipe et le staff technique se préparent depuis maintenant quatre années pleines. C’est un vrai collectif. Il faut rappeler qu’au-delà des talents individuels que l’on connaît, qui sont réels et que l’on admire, c’est un tout organique. C’est une équipe qui va gagner à quinze, parce qu’elle sera un XV uni totalement. Parce que l’on sait qu’on a aussi beaucoup de talents chez les autres.

Est-ce que vous comptez leur fixer un objectif?

Non, ce n’est pas à moi de le faire. Il y a un coach Je sais transmettre une envie. Nous avons tous envie qu’à la maison ils gagnent, évidemment. J’ai eu la chance à Nouméa de pouvoir voir le trophée, et on a tous envie de l’emporter. On est passés pas si loin à quelques reprises dans notre histoire, on s’en souvient (les Bleus ont été trois fois finalistes, en 1987, 1999 et 2011, ndlr). Après, ce n’est pas à moi de leur mettre la pression. Ils l’ont déjà. Parce que ce sont des des grands sportifs, et ils savent où ils sont et ce pour quoi ils se sont préparés. Donc je suis là pour les soutenir, et avoir ce message de collectif qui est d’ailleurs celui des valeurs du rugby.

Vous avez déjà un titre de champion du monde de football (2018). Un titre de champion du monde de rugby dans votre mandat, ça serait une grande fierté?

Oui, ce serait une immense fierté! Mais de toute façon, cette Coupe du monde, c’est déjà une fierté française. Je pense qu’il faut que nos compatriotes en aient pleinement conscience. Pendant sept semaines, on va accueillir le monde entier. On va avoir environ 600.000 spectateurs étrangers. Des dizaines de millions de téléspectateurs sur tous les continents – en particulier dans l’hémisphère sud – vont voir nos joueurs, notre sport, mais aussi notre capacité à accueillir le monde. Il y a eu un formidable travail de la Fédération, de toute l’équipe autour de cette Coupe du monde. Donc, c’est une immense fierté en soi d’avoir cet événement. Je souhaite que ce soit une fierté de le remporter.

Ca va nous préparer aussi aux Jeux olympiques et paralympiques, que l’on accueillera à partir de juillet de l’année prochaine. C’est une chaîne, en quelque sorte. La fierté française va s’exprimer à travers le sport et à travers tout ce qu’il emporte. Le rugby, c’est un formidable sport éducatif. Je serai demain à Orthez pour faire la rentrée et le sport. Moi, j’y crois beaucoup. Ça fait partie de l’héritage des Jeux, ce que le rugby permet, entre autres, de propulser. Ce n’est pas que le sport et la compétition, c’est l’éducation, la santé, la capacité de la France à accueillir des événements, c’est notre gastronomie… C’est tout ça.

Est ce que vous faites un parallèle entre Kylian Mbappé et Antoine Dupont?

Ce sont deux immenses champions qui inspirent, qui sont reconnus par l’ensemble du peuple français et par leurs pairs. Ils ont des tempéraments très différents. Mais j’ai beaucoup d’estime pour eux, et je souhaite que l’un comme l’autre nous emmènent le plus haut possible.

On parle de cette compétition comme une répétition générale pour les Jeux olympiques: est-ce que vous la voyez comme cela, sachant que ça a pu offusquer certains dans le monde du rugby?

Ah non! C’est une compétition en elle-même et à plein. Parce que c’est d’abord un travail énorme pour pouvoir l’obtenir, ensuite pour l’organiser. Donc non. Je rappelais les chiffres. C’est un immense événement sportif, avec toutes ces équipes qui vont, dans la France entière, aller jouer dans nos équipements qui sont d’une très grande qualité. Je vous l’ai dis, c’est plus de 600.000 spectateurs étrangers internationaux, des millions de téléspectateurs. Ça va être plusieurs milliards de retombées économiques. C’est un énorme événement. Et c’est, grâce au travail collectif, un événement qui va être rentable et va permettre de nourrir ensuite le rugby français. En renforçant la présence, à travers tout le territoire, de clubs ou de la qualité de l’encadrement, et en ayant plus de licenciés pour ce sport. C’est aussi une des retombées que l’on attend, et pour laquelle on soutient pleinement la fédération.

Est-ce-que vous serez à tous les matchs des Bleus?

Je ne suis pas sûr d’être à tous les matches de poule. Je vais être au premier et au deuxième, à coup sûr. Donc je serai vendredi soir à la cérémonie d’ouverture et face aux All Blacks, je serai ensuite là face à l’Uruguay, à Lille. Donc là, je serai avec nos Bleus. Je verrai pour les autres matches en fonction des contraintes aussi à l’étranger. Et je vous confirme que je serai ensuite aux côtés des Bleus pour les quarts, les demies et la finale.

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