Avant de défier le Rugby Club Toulonnais avec le Stade-Français Paris, le troisième ligne Italien Sergio Parisse s’est confié via Rugbyrama afin d’évoquer les turbulences qui existent au sein du club Parisien.

Dans un premier temps, il est revenu sur les départs de Julien Dupuy et de Robert Mohr. Extrait:

« C’est encore tout proche. Il y a un attachement très personnel, notamment avec Julien Dupuy. C’est un ami. Je suis très déçu pour lui mais je suis sûr qu’il va rebondir. C’est quelqu’un de très compétent. Mais il y a des éléments que nous, joueurs, on ne maîtrise pas. Et on ne doit pas les maîtriser. Ce n’est pas notre rôle. Mais chacun doit faire des choix et les assumer, que l’on soit joueur, entraîneur ou dirigeant. Julien Dupuy essaye de digérer son départ. Dans une vie, ce n’est pas évident comme situation surtout qu’il a vécu beaucoup de choses dans ce club. Mais il est plutôt dans l’optique de se projeter vers le futur et il cherche de nouvelles aventures. »

Malgré les turbulences, il explique que l’intégralité du groupe est derrière le propriétaire Hans-Peter Wild. Extrait:

« On a vu que le docteur Wild a donné sa confiance aux entraîneurs. Chacun dans son domaine doit prendre ses responsabilités. La parole du président Wild est importante. On est à fond derrière son projet. Pour les personnes comme moi qui aime ce club, on veut que le Stade Français réussisse, avant les intérêts personnels des uns et des autres, pour atteindre les objectifs très élevés. »

Pour conclure, Sergio Parisse évoque l’arrivée de Fabrice Landreau à Paris. Extrait:

« Je n’ai pas encore eu l’opportunité de la croiser mais quand je suis arrivé au Stade Français (en 2005), j’avais 22 ans. Il était entraîneur des avants aux côtés de Fabien Galthié. Il a fait un beau parcours à Grenoble, un peu plus court à Toulon. C’est un énorme challenge, un gros défi pour lui. On est à sa disposition pour l’aider à s’intégrer. Pour Fabrice, les semaines à venir vont être très importantes pour aider le club à grandir. »