Mathieu Bastareaud a décidé de raccrocher les crampons en ce mois de juin.

Dès cet été, l’ancien troisième ligne va intégrer le staff du Rugby Club Toulonnais en tant que team manager.

Interrogé via Var-matin, ce-dernier a expliqué en quoi allait consister sa mission. Extrait:

« Je serai chargé de l’organisation de toute la logistique qui entoure l’équipe pro. L’organisation des stages, les semaines d’entraînement avec Pierre Mignoni, les relations avec les partenaires, les sponsors… Et surtout, je vais faire le lien entre les différents services du club. Le marketing, la communication, l’administratif, c’est un rôle global. Je ne suis pas la nounou des joueurs, mais je suis là pour que tout soit plus simple pour eux. Mes semaines seront chargées, mais pas forcément plus que quand j’étais joueur. J’aurai une pression différente. Pas celle du terrain, mais plutôt celle pour que tout soit carré. »

Songe-t-il à devenir entraineur ? Pour l’heure, ce n’est plus sa priorité. Extrait:

« Cette année j’avais commencé à passer mon DE, mais j’avoue qu’avec les nouvelles fonctions que je prends au club, cela va être compliqué. C’est énormément de travail et quand on passe ce diplôme, il faut être présent. Je pense que quand on est entre les deux, c’est le meilleur moyen de mal faire les choses. Je vais mettre le DE un peu de côté pour me concentrer sur les missions qui vont être les miennes.

Ce qui est sûr, c’est que si je dois entraîner, ce sera auprès des jeunes. La transmission, c’est ce qui m’intéresse. Chez les pros, je me vois mal ! Je ne suis pas très patient… (rires) »

Pour conclure, Mathieu Bastareaud indique que le RCT doit véritablement se créer une identité. Extrait:

« On doit créer notre véritable identité. Quand je parle d’identité, ça part de l’école de rugby jusqu’à l’école première. J’ai eu l’occasion d’être éducateur avec les Crabos et j’ai trouvé qu’on s’éparpillait pas mal au sein du club. Il n’y avait pas de réelle ligne conductrice. Dans le futur, on doit former un seul et même club. On ne doit pas avoir d’un côté l’association et de l’autre les professionnels. Ailleurs, ils y arrivent. Je ne pense pas qu’à Toulon on soit plus bête ou moins compétent. Alors on va aussi réussir. »