Les confidences de Judicaël Cancoriet avant de défier le RC Toulon à Mayol !

Les confidences de Judicaël Cancoriet avant de défier le RC Toulon à Mayol !

Le samedi 15 juin 2024 à 9:53 par David Demri

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Arrivé à La Rochelle l’été dernier en provenance de Clermont, le troisième ligne Judicaël Cancoriet s’apprête à disputer un match de barrage de Top 14 avec les Maritimes, au Stade Mayol contre le Rugby Club Toulonnais.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, ce-dernier explique apprécier sa première saison à La Rochelle.

Il s’attendait pas à être désigné capitaine dès sa première saison. Extrait:

« C’est pas mal, pour une première saison (sourire). Je ne m’attendais pas à vivre certaines choses comme le fait d’avoir été capitaine. Ça a contribué à me faire progresser individuellement, sur mon leadership, et ça m’a incité à prendre les devants au sein d’un groupe qui était nouveau pour moi. Je ressens cette confiance de Ronan dans le fait d’être souvent aligné. Il y a le nombre de matchs joués mais aussi certaines performances qui m’aident à bien me sentir. Quant à l’accumulation des rencontres, je ne dis pas que c’est toujours facile mais je suis très bien encadré avec un staff à l’écoute qui équilibre bien mes charges. Je ne dirais pas que je suis satisfait mais je suis content, pour l’instant, de ma saison. »

Il explique ensuite sa décision de quitter Clermont pour rejoindre La Rochelle. Extrait:

« Je voulais me remettre en compétition, me sortir de la zone de confort en voyant si j’étais capable de performer dans un autre club avec beaucoup d’ambitions. Ce n’était pas un défi facile mais on m’a donné les cartes et les moyens de le relever. Il faut saisir les opportunités quand elles arrivent. C’était un peu comme une seconde jeunesse. En début de saison, c’était mon impression avec tous les internationaux qui manquaient.

Sinon, c’était monstrueux de rentrer dans cette rotation : il y a Greg Alldritt, le capitaine de l’équipe de France, Botia, qui est époustouflant bien au-delà des rucks, Paul Boudehent qui pointe le bout de son nez en sélection, Yoan Tanga avec qui je suis très proche même si on est mis en concurrence, Uti Dillane qui est compétitif au poste, Matthias Haddad qui a eu des pépins physiques mais a un gros potentiel et Oscar Jégou qui est pour moi un très bon joueur, dont j’aime beaucoup le profil, à la fois technique et intelligent. La concurrence est vraiment saine. Ça fait un peu bateau de dire ça mais on est vraiment une bande de potes, on n’est pas du genre à se tirer dessus. Ce n’est pas souvent le cas, il faut le reconnaître. »

Il a hâte de disputer sa première phase finale avec La Rochelle. Extrait:

« Quand j’avais vu la finale de Champions Cup la saison passée, je savais que j’allais à La Rochelle et je m’étais dit : « Ouah les mecs font ça deux années de suite, c’est trop fort. » Le Stade rochelais est très attendu après tout ce que les gars ont accompli. Je dis eux car je n’y étais pas. C’est pour pouvoir vivre des matchs à enjeux comme ça et connaître de telles émotions que j’ai rejoint ce club. Quand j’y repense, je n’en ai pas connus beaucoup, finalement. Ces rendez-vous sont importants pour tout joueur, ça nous valorise. On a tous envie de commencer ces rencontres de phases finales et montrer ce qu’on peut faire de mieux. »

Pour conclure, Judicaël Cancoriet évoque le XV de France. Il a toujours l’équipe de France dans un coin de la tête. Extrait:

« Ce serait mentir de dire que je n’y pense pas. Ça reste dans un coin de ma tête et ce sera le cas jusqu’au jour où on me dira clairement « c’est niet ». Ou bien le jour où j’arrêterai le rugby. En attendant, je me veux me donner les possibilités d’y croire et je bosse tous les jours pour être performant en club mais aussi pour espérer jouer en sélection. Il faut toujours y croire, ne jamais abandonner même si ce n’est pas une garantie de réussite.

Au moins, je ne veux pas avoir de regrets et me dire que je n’ai pas tout essayé. Il y a un nouveau cycle qui s’est lancé. Elle est plaisante à voir, d’ailleurs, cette équipe de France. Je l’avais fréquentée sur une période qui n’était pas simple. J’avais connu Guy (Novès) puis Jacques Brunel qui m’avait sélectionné pour le premier match de la tournée en Nouvelle-Zélande (sa dernière sélection en juin 2018). »

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