L’ailier international Français Gabin Villière a effectué son retour à Toulon.

Le joueur Varois sera de la partie contre Clermont, ce samedi après-midi au Stade Mayol, à l’occasion du match de la 21ème journée du Top 14.

Interrogé en conférence de presse ce jeudi midi, ce-dernier a expliqué être très heureux de pouvoir effectuer son retour à la maison. Extrait:

« C’est un grand plaisir de revenir, de retrouver le groupe et de retrouver Toulon. Retrouver la maison ça fait du bien. Ca a été une longue aventure, on a bien profité et on a réussi à arriver au bout de ce Grand Chelem. Ce n’était que du bonheur. Mais maintenant on redescend sur terre et retour aux affaires avec Toulon. On est arrivé à Toulon lundi après-midi avec Jean-Baptiste Gros. »

Il explique pourquoi il veut rester avec le groupe Toulonnais et ne surtout pas prendre de vacances tout de suite. Extrait:

« Il fallait retrouver le groupe car c’est une aventure que l’on vit en commun. Même si nous on a enchaîné en équipe de France et que ça a été intense et dur, les mecs à Toulon, ça fait aussi 14 semaines qu’ils enchaînent tous les week-ends les matches. Donc on ne doit pas laisser le groupe et dire que l’on peut partir en vacances et pas eux. On reste solidaire et on est tous ensemble pour le moment objectif. Tant que l’on n’y sera pas arrivé, on sera là. »

Il concède cependant que physiquement, c’est parfois dur. Extrait:

« Mentalement j’ai la forme mais physiquement le corps a un peu subi et ça tape quand même dur et fort à ce niveau. Il faut accentuer la récupération et les bains froids, les bains chauds, les soins avec les kinés. Il faut rester vigilant pour pouvoir revenir à 100% physiquement. »

Gabin Villière va-t-il baisser en régime lors de ce retour au RCT ? Il répond bien évidemment par la négative et rajoute être encore plus motivé qu’avant. Extrait:

« Ca reste du rugby, la motivation est toujours aussi présente et même encore plus présente maintenant que j’ai goûté à un trophée. J’ai envie qu’avec ce groupe, on arrive à aller chercher quelque chose, la détermination est encore plus présente à mon retour. Puis il y a eu des résultats très positifs même s’il n’y a jamais eu de match catastrophique ou de match avec de gros écarts au score même si ça a été compliqué pendant une période. Les mecs ont bien relevé la tête et ont réussi à passer ces nombreux matches consécutifs avec succès j’ai envie de dire, car ils ont réussi à redresser la barre. Maintenant, il faut finir le travail car on n’est pas encore sorti d’affaire et on doit gagner ce week-end à la maison. »

C’est ainsi que son retour à l’entrainement s’est fait naturellement. Extrait:

« Tout s’est fait simplement. On a retrouvé les gars à l’entrainement, on a nos habitudes, on sait comment on travaille et ça s’est fait simplement. »

Contre Clermont, Gabin Villière s’attend à recroiser le chemin de Damian Penaud, son coéquipier en équipe de France. Extrait:

« Avec Damian Penaud on s’est dit qu’on allait rapidement se revoir car il y a peu de chance que les joueurs soient en vacances puisque les clubs ont besoin des internationaux. Donc on s’est donné rendez-vous ce week-end. J’ai la chance de le connaitre un peu plus. Mais que ce soit lui ou un autre, le défi sera le même. L’objectif sera d’être meilleur et d’être dominant tout simplement. »

Questionné sur le Grand Chelem, le Varois indique que ce trophée ne va pas forcément changer sa carrière. Extrait:

« Ce trophée ne va pas changer grand chose dans ma carrière. Ma philosophie et mon état d’esprit restent les mêmes. Ca fait plaisir et ça donne encore plus envie d’aller chercher autre chose que de vivre ces sensations et de pouvoir partager tout cela avec nos proches et avec le public. J’ai encore plus envie d’aller chercher des trophées que ce soit en club ou avec la sélection. Quand j’ai commencé à toucher au niveau international mon statut a un peu changé en club, mais le trophée ça ne change pas plus que ça. »

Il précise avoir bien profité avec le groupe France pendant 48 heures pour célébrer le titre. Extrait:

« Oui, j’ai réellement été injoignable pendant 48 heures après le match de l’équipe de France. Vous auriez pu essayer, ça n’aurait pas marché (rire). Ca fait du bien car on n’a pas beaucoup de temps pour profiter de cet événement alors que c’est quelque chose de vraiment incroyable. On a pris tous ensemble deux jours pour savourer ces huit semaines de travail et maintenant on a tous basculé en club et à nos nouvelles tâches. On se doit d’être présent pour le club, d’être prêt mentalement et physiquement pour les rencontres. Tous les clubs jouent encore quelque chose dans le championnat donc on ne doit pas faire trop d’excès et vite revenir à la compétition.

Ca n’a pas été très dur de se quitter car on a bien clôturé la chose ensemble. Ca n’a pas été des départs furtifs, on est resté ensemble, on a profité, on a vécu huit semaines ensemble, c’était intense, c’était une expérience incroyable. Mais à un moment donné, il faut aussi que l’on revienne à la réalité, à nos vraies vies, à nos clubs et à nos familles. C’est ce qui est fait. »

Pour conclure, Gabin Villière a évoqué la rude concurrence qui existe désormais aux postes d’ailier et d’arrière à Toulon. Extrait:

« C’est très bien d’avoir autant de concurrence au poste d’ailier et d’arrière dans un club. Ca permet aux mecs de souffler, de se remettre en question, d’être toujours à l’affut. Ca club le club vers le haut et ça tire le groupe vers le haut. »