Le manager du Rugby Club Toulonnais, Franck Azéma s’est confié en conférence de presse ce vendredi pour évoquer le match à venir contre le Stade-Français Paris, programmé dimanche soir au Stade Jean-Bouin et la semaine de stage effectuée du côté de l’INSEP, à Paris.

Dans un premier temps, le technicien du RCT explique la raison de ce stage à Paris. Extrait:

« On n’avait pas pu le faire depuis mon arrivée. Même avant, je pense que ça avait été compliqué à organiser avec l’arrivée tardive des internationaux en début de saison. C’était bon de profiter ensemble à la fois du terrain et aussi du temps que l’on peut avoir en salle, autour d’un café ou d’un repas.

Nous sommes venus ici, pas seulement pour le Stade Français, mais aussi pour se concentrer sur nous. Nous avons toutes les conditions optimales avec un terrain magnifique, des salles de musculation, la capacité d’aller vers de la lutte, de la boxe, d’aller voir des nageurs s’entraîner… »

Il espère que ce stage puisse permettre à son groupe de créer des liens. Extrait:

« L’unité qui se dégage autour des athlètes ici, est intéressante. Ces rassemblements permettent de créer des liens plus profonds, de s’encourager et d’aller chercher un peu plus loin lorsqu’on est dans le dur dans un match. De rigoler ensemble aussi ! C’est ça une équipe de rugby : travailler fort et aussi prendre du plaisir dans notre quotidien. »

Avec un calendrier dantesque, Franck Azéma va devoir manager ses joueurs chaque semaine. Extrait:

« Évidemment, ces quinze semaines, je vais devoir les rythmer d’une manière différente à la fois sur le contenu mais aussi sur les cadences. Nous allons essayer de surprendre les joueurs sur d’autres contenus, d’autres routines, d’autres planifications de semaine. »

Pour conclure, Franck Azéma a expliqué s’attendre à un match très costaud contre le club de la Capitale. Extrait:

« On a hâte de reprendre le championnat On est passé par pas mal de péripéties. On manque de compétition. Evidemment, il va falloir être sur des standards élevés et se mettre au niveau de ce que l’on a pu voir du Stade-Français, la semaine dernière, lors de leur match en Coupe d’Europe. On va tomber sur une équipe avec une grosse conquête, qui est dense, qui fait mal au contact, avec également des joueurs capables de gagner des un contre un et de scorer seul. Il faudra être en place, être présent pas seulement dans l’envie mais aussi dans notre organisation pour batailler pendant 80 minutes. Car si on est que dans l’émotion et le combat, on va vite s’essouffler. »