Les confidences de Charles Ollivon sur sa rechute au mois d’août dernier

Les confidences de Charles Ollivon sur sa rechute au mois d’août dernier

Le lundi 15 avril 2019 à 10:18 par David Demri

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Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Charles Ollivon s’est confié lors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe de ce lundi.

Ce-dernier est revenu plus en détail sur sa rechute survenue au mois de septembre 2018, lors d’un simple entraînement avec la formation Varoise. Extrait:

« Il y avait un entraînement normal avec le club, avec un peu de contact intégré. J’ai pris un choc latéral et j’ai senti mon épaule douloureuse… Je ne vous fais pas un dessin, mais quand je vous dis que j’ai ressenti une douleur… Dans la foulée, je suis sorti de l’entraînement et je suis parti. »

En quittant Berg, Charles Ollivon a voulu se rendre directement à Toulouse – en voiture – pour retourner voir son chirurgien. Il a refusé l’aide de quiconque. Extrait:

« On va dire que j’ai fait ma tête de mule et que je suis parti tout seul à Toulouse. Je ne voulais pas qu’on m’accompagne. Carol, le kiné qui s’occupe tout le temps de moi, m’a dit qu’il voulait m’emmener, d’autres aussi, mais je ne voulais pas. C’est difficile d’expliquer pourquoi mais, en tout cas, je voulais être seul. »

Charles Ollivon a d’ailleurs du mal à expliquer clairement la nature de sa blessure. Extrait:

« C’est difficile à expliquer exactement. C’est même tellement compliqué qu’il faudrait que vous voyiez les images de la blessure. Pour être synthétique, là où le chirurgien avait travaillé par le passé, ça a tenu. Mais la fracture était tellement longue et complexe qu’il y avait une zone où il n’avait pas travaillé la première fois. C’est cette zone qui a lâché. »

Le chirurgien l’a rassuré et lui a permis de garder espoir pour la suite. Extrait:

« Mon état d’esprit avait changé en deux jours. De voir le chirurgien, j’étais déjà reparti apaisé de là-bas. Les médias avaient déjà commencé à parler, je recevais des messages… ça partait dans le n’importe quoi. Du coup, discuter avec lui, ça m’a rassuré. Je suis vite reparti, quelque part, dans un processus où il y aurait rééducation, reprise. J’étais déjà lancé vers ça. On a réduit la fracture petit à petit. J’ai été opéré deux fois. Le docteur Bellumore a fait un boulot exceptionnel. »

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