Les Bordelais sont focalisés sur la réception du RCT au Matmut Atlantique
Les Bordelais sont focalisés sur la réception du RCT au Matmut Atlantique
Le vendredi 12 février 2016 à 11:44 par David Demri
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Ils l’attendaient, ils y sont : les joueurs de l’UBB vont découvrir le Matmut Atlantique quasi-plein dimanche. Mais ne veulent pas s’y perdre.
Raphaël Ibanez a évoqué le contexte dans son briefing de reprise mardi. Avant de vite passer à autre chose. « Ce que ce match représente viendra lorsqu’on s’en rapprochera. Cet aspect entre dans la préparation, mais ce qui compte c’est le jeu, la stratégie. »
Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles n’avait de toute façon pas besoin d’en rajouter. « Beaucoup de monde nous sollicite pour des places » sourit le centre Félix Le Bourhis. Et tout l’effectif de l’UBB avait coché la date : la première au Matmut Atlantique, dimanche. « Un événement qui montre que le club grandit » pour ce dernier, « une nouvelle aventure » pour l’ouvreur Pierre Bernard, « un grand rendez-vous dans un endroit magnifique » pour le centre Julien Rey. Certains n’ont vu l’enceinte que vide, lors de la visite de mars dernier ou d’opérations avec les partenaires, d’autres ont goûté à son atmosphère depuis les tribunes lors des demi-finales du Top 14 en juin ou lors de la rencontre de Ligue 1 entre les Girondins et Marseille, le 20 décembre. Ils en sont revenus convaincus, à l’image du pilier Jean-Baptiste Poux séduit autant par l’atmosphère que l’architecture. Ce qui a marqué ? La verticalité.
« On s’est tous dit que c’était un bel outil, raconte Félix Le Bourhis, présent lors de l’excursion footballistique commune. On a vu que les tribunes étaient proches, que ça pouvait donner une belle ambiance. J’espère qu’il y aura une bonne acoustique, pour que ça fasse encore plus de bruit qu’à Chaban. Il y a tout à écrire au Matmut, et c’est cela qui est excitant. »
« Trouver nos marques »
Excitation, hâte, les mots revenaient en boucle mardi. « Tout le monde a envie d’y être et ça s’est ressenti à l’entraînement » reconnaît Julien Rey. Le piège aussi ? « Il ne faut pas se disperser. C’est pour cela qu’on est vite entré dans le vif du sujet » dit le demi de mêlée Yann Lesgourgues. « Ce ne doit pas être un surplus de pression. On se concentre plutôt sur ce qu’on peut maîtriser » ajoute Pierre Bernard.
Exceptionnellement, le club a obtenu l’autorisation de s’y entraîner vendredi après-midi, en plus de la mise en place de samedi. « On va essayer de prendre nos marques, pour être à la hauteur de Toulon qui connaît le lieu plus que nous », explique Raphaël Ibanez, dont les hommes ont sué tout l’été au pied de l’édifice. « On n’y a pas de repères de jeu, des espaces, reprend Julien Rey. Après ces séances, on pourra se projeter. »
Intimidés ou transcendés ?
L’ex-Columérin, au club depuis 2009, fait partie des deux tiers de l’effectif à n’avoir jamais œuvré devant 40 000 personnes. Intimidant ? « Je ne pense pas, dit Laurent Ferrères, capitaine lors de la première au stade Chaban-Delmas en 2009. Passer de Moga à Chaban, cela faisait une grande différence. Là, ils sont plus habitués. » Julien Rey confirme : « Pour la première à Chaban en Top 14, on ne savait pas trop où on allait. J’étais plus jeune, je ne voyais pas plus loin. Là, j’ai plus de recul, conscience que c’est une grande étape pour nous. »
« Aujourd’hui, les jeunes sont préparés à ça »
« C’est super agréable d’avoir la chance d’évoluer dans un tel stade. La boule au ventre, elle est juste liée à la qualité de l’adversaire : on ne veut pas décevoir le public, nous-mêmes » dit Félix Le Bourhis, habitué à « regarder une fois les tribunes puis à entrer dans sa bulle. » « Pour ma première sélection, au Stade de France, je regardais partout, se souvient Jean-Baptiste Poux. Mais à l’époque, je jouais à Narbonne, devant 10 000 personnes maximum. Aujourd’hui, les jeunes sont préparés à ça. »
En espérant revivre l’« effet » des débuts Chaban qui « nous transcendait vraiment à chaque fois qu’on y allait » dit Laurent Ferrères. Matthew Clarkin se veut plus méfiant : « je me souviens aussi d’entames où on attendait tellement que la magie opère qu’on était apathique. C’est à nous de la créer. » « En mai dernier, on avait abordé le dernier match à Moga (contre Oyonnax, NDLR) avec une envie similaire, se souvient Julien Rey. On s’était un peu emmêlé et on avait failli perdre. » On appelle cela l’expérience.
Source: sudouest.fr
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Cette belle rencontre sent la poudre !.. :yes: Ne ratons surtout pas le début !.. 😉