Les belles confidences d’Antoine Dupont avant de jouer les Jeux Olympiques !
Les belles confidences d’Antoine Dupont avant de jouer les Jeux Olympiques !
Le lundi 22 juillet 2024 à 18:59 par David Demri
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L’international Français Antoine Dupont s’est confié via Midi Olympique pour évoquer les Jeux Olympiques de Paris qui approchent à grands pas.
Ce-dernier explique dans un premier temps être très fier de pouvoir jouer cette compétition. Extrait:
Ça a été beaucoup de fierté de se dire qu’on avait la chance de participer à des Jeux Olympiques, de pouvoir entrer dans ce village mythique, de côtoyer toutes les nationalités, toutes les disciplines sportives. Si personne, dans cette équipe, ne se satisfait d’avoir mis un pied dans le village, ça ne fait que nourrir notre ambition.
Nous avons été accueillis par tous les membres des différentes équipes de France qui étaient en bas de notre bâtiment, avec Jackson Richardson en chef de file, qui nous a fait un beaucoup discours à notre arrivée. Ça nous a vraiment fait basculer dans la compétition. Pour le reste, ça se rapproche de ce qu’on vit d’habitude mais c’est vrai que ce village, tant qu’on n’y est pas entré, on a du mal à se l’imaginer. C’est beaucoup de fierté et beaucoup d’enthousiasme. On a maintenant envie d’être à mercredi.
Il explique comment l’envie de jouer les JO lui est venue. C’est en 2022 que l’idée a germé dans sa tête. Extrait:
Je crois que la première fois que je l’ai évoqué avec les différents staffs, c’est lors du Tournoi 2022, celui du grand chelem. J’en avais parlé avec l’encadrement du XV de France puis avec mon club, évidemment. Ça avait été un sujet de conversation car je savais que j’allais devoir disposer de plages de récupération, ce qui m’a fait manquer un Tournoi des 6 Nations. Mais pour me donner les moyens de réaliser cet objectif immense, il fallait que je fasse des sacrifices.
J’avais envie de passer du temps avec cette équipe et dans cette discipline qui reste à part. Il fallait que je me familiarise avec et ça nécessitait du temps. Le projet a été construit avec la Fédé et le club. Ça a été fait de manière intelligente pour que je puisse performer sur les deux plans, à XV et à 7. Cette saison, ça s’est plutôt bien passé. J’espère que ça durera encore quelques jours.
Et pour l’heure, tout se passe bien pour Antoine Dupont. Extrait:
Pour le moment, le projet se passe plutôt bien. J’ai eu la chance d’intégrer un collectif qui performait déjà. Même s’il n’y avait pas eu de victoire aux World Series, il y avait une quatrième place sur le circuit mondial la saison précédente, qui était très probante pour la suite. Il y avait effectif en construction, avec des jeunes joueurs, voire des très jeunes joueurs. Je suis un des plus vieux maintenant de l’équipe…
Ils m’ont accueilli à bras ouverts, en me donnant beaucoup de conseils, en me rassurant beaucoup. Il y a aussi une gestion qui a été très efficiente de la part de Jérôme qui ne m’a pas trop exposé sur mes premiers matchs au cours desquels j’ai pu me rendre compte des exigences de cette discipline en ayant quelques minutes au début à Vancouver et en jouant de plus en plus. C’est ce qui m’a permis d’entrer petit à petit dans ce sport pour, au final, avoir des résultats pas trop mauvais (sourire).
Il l’affirme : au rugby à VII, aucune nation ne doit être sous-estimée. Extrait:
C’est vrai que ce sont des nations qui changent par rapport au XV. Je me suis vite rendu compte qu’il n’y avait aucune nation qu’on pouvait sous-estimer, que le rugby à 7 est une discipline qui vous rend très humble. On sait que ça peut se passer très bien puis très mal la minute qui suit. Il ne faut jamais lâcher. J’ai pu m’en rendre compte très vite. Déjà, en regardant les matchs devant la télé puis en les vivant. On voit que le côté athlétique de la discipline nivelle le manque de technique que peuvent avoir certaines nations qui n’ont pas les mêmes moyens que nous pour se développer ou la même appétence pour le sport dans leur pays.
Pour conclure, Antoine Dupont évoque la grande force du groupe France. Extrait:
La force de ce groupe, c’est d’avoir de grandes individualités, beaucoup de joueurs de talent. Mais c’est avant tout la primeur au collectif. On sait que c’est ce qui fait fonctionner les équipes de sports collectifs. Encore plus avec le rugby à 7. Si un joueur se manque, ça peut coûter très cher si celui d’après n’a pas envie de rattraper l’erreur. C’est ce qui transpire de cette équipe avec le fait qu’il y ait beaucoup de bonne humeur sur le terrain et en dehors.
Je me suis juste intégré dans ce collectif en essayant d’apporter l’expérience que j’avais, qui n’était pas celle du rugby à 7. Je leur ai posé beaucoup de questions au début, j’étais un peu perdu sur mes placements. Ils ont été indulgents avec moi. Au final, il y avait pas mal de similitudes entre ce que je nourrissais et ce qu’ils véhiculaient eux au quotidien.
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