Le manager du Castres Olympique, Pierre-Henry Broncan a exprimé sa colère en conférence de presse, à l’approche de la première journée de la Champions Cup.

A cette occasion, les Tarnais accueilleront le club Anglais d’Exeter au Stade Pierre Fabre.

Problème : le match est programmé samedi à 21h00, au même moment du quart de finale de la Coupe du monde de football entre la France et l’Angleterre.

En début de semaine, les dirigeants du CO ont contacté l’EPCR pour demander de décaler le coup d’envoi du match contre Exeter pour éviter de se retrouver en concurrence avec le football. L’EPCR a directement refusé la demande des dirigeants Castrais.

Interrogé à ce sujet en conférence de presse, Pierre-Henry Broncan n’a pas manqué de dézinguer l’EPCR à sa manière. Extrait:

« On a logiquement demandé à décaler la rencontre et on se retrouve tout de même face au France-Angleterre. Je pense que si cela dérangeait un autre club européen de haut niveau, la demande aurait été acceptée et le coup d’envoi décalé. Ça commence à me faire chier. Notre club n’est pas respecté, on se fout de la gueule du club et de la ville toute entière. »

Interrogé via Rugbyrama, le Directeur général de l’EPCR, Anthony Lepage a évoqué le sujet.

Il a expliqué pourquoi l’EPCR ne pouvait pas reprogrammer ce match entre Castres et Exeter. Extrait:

« On n’a jamais donné beaucoup de détails sur nos relations internes. D’abord je comprends la frustration, ce n’est pas idéal pour nous non plus. Nous n’avons rien contre Castres ni même contre Exeter. Sur ce chevauchement entre le match de Castres et le quart de finale de football le problème avait déjà été identifié cet été. On savait que c’était une éventualité. Malheureusement nous n’avons pas trouvé plus de solutions il y a quatre mois qu’aujourd’hui. On a beaucoup de contraintes avec un cahier des charges strictes. On a essayé mais on n’a pas pu reprogrammer ce match. On aurait préféré le reprogrammer plus tôt mais ce n’est juste pas possible. »

Il indique que les propos de Pierre-Henry Broncan sont durs à entendre pour l’EPCR. Extrait:

« Pour nous, c’est dur à entendre. On connaissait les risques. On a demandé à nos équipes de travailler à nouveau sur le problème, on a travaillé jour et nuit pour trouver une solution. On a essayé c’est déjà une grande marque de respect. Chacun son opinion. C’est assez frustrant parce qu’on est là pour les clubs et on travaille avec eux donc oui je comprends leur position mais avec 42 clubs c’est vrai que ce n’est pas évident de rendre tout le monde content.

Ces risques ont été identifiés longtemps à l’avance donc s’il devait y avoir une finale avec les Français, nous avons trouvé une solution. S’il devait y avoir d’autres match comme pour la troisième place je crois que nous n’avons pas de solution. »