Léon Loppy : « Entre 89 et 96, on a mis 50 points à toutes les équipes ! »
Léon Loppy : « Entre 89 et 96, on a mis 50 points à toutes les équipes ! »
Le dimanche 22 mai 2022 à 15:26 par David Demri
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Ce samedi après-midi à l’occasion de la réception de la Section Paloise au Stade Mayol, les champions Toulonnais ayant remporté le Bouclier de Brennus en 1992 ont célébré les 30 ans de leur titre.
L’occasion pour l’ancien troisième ligne aile du Rugby Club Toulonnais, Léon Loppy de brièvement se confier dans les colonnes du journal régional Var-matin.
Ce-dernier a notamment expliqué qu’entre 89 et 96, le RCT écrasait toutes les équipes à Mayol. Extrait:
« De toute façon, entre 1989 et 1996, on a mis 50 points à toutes les équipes qui sont venues à Mayol. Mayol était infranchissable, l’ambiance était dingue, tout le monde en avait peur. »
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Quel souvenir !
J’ai le souvenir d’un petit bonhomme en tribune, abonné pendant des années, qui encourageait Toulon à Mayol et à Berg de tout son cœur, et de toute sa voix avec son accent pieds-noir. A l’époque, la gouaille en tribune, les insultes, critiques ou encouragements étaient bien plus,
Quand Léon est arrivé en première : le petit bonhomme qui « n’était pas raciste parce qu’il avait un ami noir » sortait affectueusement du « négro » ou « boubou ».
J’insiste affectueusement parce ça venait de son éducation et de ses origines populaires, et qu’il n’avait aucune animosité contre Léon. Seulement voilà, il était étonné de l’abattage sur le terrain de Léon et « ce négro-là » il l’aimait « d’amour ».
Sans l’once d’une moquerie : il le badait littéralement. Comprenez que « c’est pas possible, les arbitres ne voient que lui parce qu’il est noir ! », alors que le petit bonhomme aussi, ne voyait que lui parce qu’il était noir. Et cela le mettait dans un état de joie indescriptible.
Si bien que du « négro » surprenant au début, j’ai vu au fil des saisons notre petit bonhomme devenir le fan n°1 de Monsieur Léon Loppy. Il le suivait partout. Allait le voir à la sortie du match.
Et tous les dimanche 15h, notre petit bonhomme pieds-noir, qui avait sans doute été élevé avec une autre vision de la « négritude » et dont le vocabulaire populaire serait si mal vu aujourd’hui ; redoublait d’encouragement, poussant de la voix après le seul Léon Loppy autant qu’il encourageait le RCT, de tout son cœur, et de tout son accent pieds-noir.
Et il n’était qu’une voix parmi les milliers d’autres chanceuses qui ont eu le bonheur de connaitre cette époque et qui ont construit l’âme de Mayol et du RCT. Paix à son âme, et merci à Léon et tous ses potes de 1992 d’avoir rendu autant de gens heureux.
.. de l’utilité de se relire avant de poster, il faut lire : « A l’époque, la gouaille en tribune, les insultes, critiques ou encouragements étaient bien plus bruyants et populaires qu’aujourd’hui ».
Merci pour ce joli texte.
Merci pour ce récit, petit bout d’histoire
Un grand guerrier comme on les aiment chez nous, Melville, Diaz , Champagne sans oublier l’indien….mais je sais que j’en oubli, ma mémoire me joue des tours…..
Allez Toulon à Marseille on destronche du lyonnais et on fout tout le monde dans le port…..attention cependant à la sardine…..
Name l’histoire du petit bonhomme pied-noir et sa relation avec léon LOPPY m’a touché. Merçi de nous l’avoir raconté
Name l’histoire du petit bonhomme pied-noir avec Léon Loppy m’a vraiement touché. Très belle histoire. merçi à vous…
Revient Léon …………….. On a les mêmes à la maison
Sacré Léon de la Mecque il avait peur de rien quel joueur
Quel joueur . Et quelle droite il avait Léon. Une des plus belles du championnat si ce n est la plus belle
Et surtout un mec respectueux des supporters !
Je me souviens d’un match de phase finale contre castres à Agen (déplacement cadeau de Ferrasse..) où le RCT avait perdu, et bien Léon est venu dans le train des supporters pour s’excuser d’avoir perdu !!
Chapeau l’artiste, la grande classe !
Ah oui ceux qui ont connu ces ambiances démentielle ne peuvent oublier.
C’était une arène les immeubles tremblaient.
Merci Léon je me souviens de ton essai libérateur en phase finale aux costieres ou 12000 toulonnais etaient en furie, des animaux.
Elle aime Noah quand il gagne les tournois, elle aime Boli mais n’a jamais rien aboli …
Merci les toulousains de Zebda.
Nous de 89 à 96 on a êtes 4 fois champions de France pas mal
il faut toujours qu’un zinzin ramène sa science sans qu’on lui demande rien…avec au passage on a « été ».
La toulousite:
Syndrome se manifestant par le besoin existentiel de paraître aux yeux d’autrui et d’exposer sa vanité dans une condescendance affirmée.
(rires) 50 baffes c’est sûr mais 50 points c’est un peu exagérer…
J’ai eu la chance de jouer les Toulonnais à cette époque, c’etait dur,mais c’etait tellement bien-j’ai le souvenir, à Mayol,d’un petit monsieur également qui jouait de la trompette,j’étais jeune et ces joueurs m’ont marqué