Léo Coly au bout du rouleau : « Il y en a plein le c… je le dis, il y en a plein le c…! »

Léo Coly au bout du rouleau : « Il y en a plein le c… je le dis, il y en a plein le c…! »

Le samedi 11 mai 2024 à 21:32 par David Demri

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Montpellier a de nouveau perdu en Top 14, la 5e défaite de suite, au Castres Olympique (27-26). Toujours treizièmes et barragistes, à sept points de Lyon, les Montpelliérains ont mené une grande partie du match et, comme souvent, se sont inclinés sur la fin. De quoi alimenter la frustration du demi de mêlée Léo Coly, qui a même dû évoluer au poste de demi d’ouverture après la sortie de Louis Carbonel et qui souhaite stopper cette mauvaise dynamique.

Vous avez souvent perdu de peu, contre Perpignan le match tourne en leur faveur comme ce soir à Castres. Avez-vous besoin de soigner les têtes?

C’est à l’image de notre saison, nos têtes il faut les soigner depuis un an maintenant. On est dans une situation où tous les matchs qui se jouent à un point c’est tout le temps nous qui les perdons. Est-ce que c’est mental ? Technique ? Physique ? Il y a forcément plein d’explications. Mais la partie mentale est prépondérante là-dedans et quand tu n’es pas en confiance, quand l’équipe n’est pas forcément dominante et rassurante, forcément que ça tourne pas en ta faveur. Aujourd’hui ça n’a pas tourné en notre faveur.

Vous étiez en position de drop par deux fois à la fin de la rencontre, mais vous loupez votre tentative. Comment s’est passée cette phase de jeu?

On s’est dit qu’on voulait garder le ballon au près pour les mettre à la faute, mais on n’est pas efficace. On va à deux à l’heure et je ne vois pas comment on peut les mettre en danger là-dessus et prendre une pénalité. Donc on pilonne pour rien et le ballon sort et je prends la responsabilité de tenter le drop. C’était la première fois que je prenais une responsabilité comme ça et ça n’a pas souri.

Néanmoins, en termes de comportement, l’équipe a aujourd’hui répondu présente?

Si aujourd’hui on ne joue pas agressif et on ne joue pas notre survie, c’est qu’on n’a rien compris. Forcément que sur l’état d’esprit, c’est le strict minimum d’être irréprochable. Mais l’état d’esprit ne fait pas tout malheureusement.

Le barrage est-il une réalité?

Ce serait se mentir si on n’y pensait pas. Ça fait depuis le début de la saison qu’on est aux trois dernières places. Le barrage on en parle depuis longtemps. On sait qu’il y a de grandes chances qu’on le joue, même s’il peut toujours y avoir un miracle. On s’y prépare. Mentalement. On sait que c’est une éventualité. Mais il reste trois matchs, on ne va en galvauder aucun. On va recevoir Toulouse, Lyon et aller à Clermont pour essayer d’arracher la 12e place. On va tout donner. Mais il faut qu’on soit réaliste et qu’on ait les pieds sur terre. C’est une éventualité.

Le caractère doit-il parler?

C’est l’égo qui doit parler, la fierté ! A un moment donné, quand d’arrives tous les lundis avec la tête à l’envers parce que tu as perdu, il y en a plein le c… je le dis, il y en a plein le c… c’est dur à dire, c’est dur à vivre aussi. Mais c’est là qu’on va se ressouder, voir les qualités individuelles de chacun, les qualités mentales et physiques. Tout ce qui peut nous amener vers le haut on va aller le chercher.

Via RMC Sport

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