L’engouement qui règne autour du RCT est toujours aussi fort
L’engouement qui règne autour du RCT est toujours aussi fort
Le jeudi 20 août 2015 à 8:48 par David Demri
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Thomas, le premier à s’extraire du serpentin, vit à Metz et est fan de Maxime Mermoz. La jolie brune aussi. Thomas a douze ans et repart avec un maillot dédicacé. Pas n’importe quel maillot. Le nouveau, avec les trois étoiles. La jolie brune, lascive à l’instant de la pose, se contente, elle, d’un cliché pour faire baver ses copines.
Il y a d’ailleurs débat en ce jour de signatures au RCT Store du centre commercial Grand Var Est. Qui, de Maxime Mermoz ou Jonathan Pélissié, est le plus séduisant ? L’avis n’est pas tranché, même si Jenifer, la photographe, mitraille l’ancien demi de mêlée de Montpellier.
Anaïs, la responsable des boutiques du RCT, nous apprend qu’à Mayol, où la même séance est organisée, les gens font la queue jusqu’au milieu de la place Besagne. Il y a du monde ici aussi. Peut-être 250 personnes qui s’étalent au milieu des rayons, jusque devant les boutiques voisines. Au fond du magasin, sous l’oeil de Jonny Wilkinson et à l’abri du Brennus, Mermoz, Pélissié mais aussi Charles Ollivon et Anthony Étrillard, assis en rang, signent des photos, des posters, des ballons, des maillots et succombent à la mode du selfie. Jocelino Suta arrive avec vingt minutes de retard. Mermoz, short de bain en soie verte, l’applaudit chaleureusement. Tom Whitford, le manager, répond lui aussi aux sollicitations et signe même une écharpe… de l’ASM, adversaire malheureux du RCT en finale de la dernière Coupe d’Europe (24-18) !
Le manège dure une heure, il fait la joie des petits comme des grands. « Il y a les fidèles que l’on retrouve toujours, ici ou ailleurs, raconte Mermoz, et puis des gens de passage, tous très enthousiastes. » La contrainte n’est-elle pas trop lourde à supporter alors que les petits camarades de l’équipe de France préparent le Mondial à Falgos ? « Rechigner, ça voudrait dire que l’on s’embourgeoise et ça n’est pas compatible avec notre passion, répond Mermoz, cinglant. On ne peut pas faire que prendre, il faut donner aussi, et ce type d’échanges enrichit tout le monde. » Le RCT surtout. Le chiffre d’affaires de l’opération n’a pas été communiqué, mais les nouveaux maillots se sont arrachés, tout comme les posters et les cartes postales. « Je m’attendais à quelque chose de singulier, admet Pélissié, mais cet engouement dépasse tout ce que je pouvais imaginer. »
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Normal, car ici tout est différent 🙂