Leigh Halfpenny a été hanté par la défaite en finale du Top 14
Leigh Halfpenny a été hanté par la défaite en finale du Top 14
Le lundi 15 août 2016 à 15:05 par David Demri
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Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’arrière Toulonnais Leigh Halfpenny est revenu sur la terrible désillusion vécue par le RCT, la saison dernière, suite à la défaite en finale du Top 14 contre le Racing 92 à 15 contre 14.
L’international Gallois ne le cache pas: il a été hanté par cette défaite durant plusieurs jours. La frustration a été immense. Extrait:
« Le dénouement de cette saison a été très dur à digérer. Pendant plusieurs jours, ce match m’a hanté. Je l’ai ressassé, refait encore et encore. Tout était réuni pour que ce soit magnifique: une atmosphère incroyable, un stade unique, des dizaines de milliers de supporters… Ce genre de déconvenue marque profondément une équipe. La déception ne part jamais vraiment. En tant que compétiteur, il faut savoir tirer profit des erreurs commises pour être encore meilleur tout en laissant la frustration derrière nous pour avancer. Tous les changements opérés au club et les vacances ont aidé. Qui dit nouvelle saison dit nouveau départ. »
Selon lui, l’équipe Varoise a réalisé beaucoup trop de fautes durant la finale pour espérer remporter le Bouclier de Brennus. Extrait:
« Il y a énormément d’expérience dans cette équipe, mais cela n’empêche pas que nous avons commis trop de fautes dans la gestion de notre match. C’est ce qui a permis de maintenir le Racing dans la rencontre. C’est aussi simple que ça. Quand tu te trompes autant, tu ne peux pas gagner. »
Par ailleurs, Leigh Halfpenny a expliqué s’en être énormément voulu à la suite de sa transformation manquée qui aurait permis au RCT de prendre un écart de 10 points au tableau d’affichage. Extrait:
« C’est la cruauté de ce sport au haut-niveau: à quelques centimètres près, tout aurait pu être différent. Je m’en suis voulu, oui. Pas tellement sur le coup car pendant le match, je me suis forcé de rester concentré pour ne plus manquer de coups de pied. Mais après, j’ai repensé à ce ballon qui a touché le poteau. C’est rageant. »
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