Le verdict de l’affaire Bernard Laporte, ce n’est pas pour tout de suite
Le verdict de l’affaire Bernard Laporte, ce n’est pas pour tout de suite
Le mercredi 18 octobre 2017 à 16:18 par David Demri
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Chargée de faire toute la lumière sur « l’affaire Bernard Laporte », l’Inspection Générale de la Jeunesse et des Sports ne devrait finalement pas rendre son verdict avant au moins un mois. Soit après la désignation de la Coupe du monde 2023, le 15 novembre à Londres.
Il va donc falloir patienter au moins quelques semaines. L’Inspection Générale de la Jeunesse et des Sports, chargée de faire toute la lumière sur « l’affaire Bernard Laporte », est encore loin d’avoir bouclé son dossier. Annoncée par la Ministre Laura Flessel fin août, cette enquête de l’IGJS a depuis auditionné les dirigeants de la Fédération Française de Rugby et les membres de la commission d’appel. Mais le verdict ne sera pas arrêté et dévoilé avant au moins un mois, a priori dans la deuxième quinzaine de novembre. Ce n’est pas anodin car cela devrait donc avoir lieu après la désignation du pays hôte de la Coupe du monde 2023, le 15 novembre prochain à Londres. Soit la France, l’Afrique du Sud ou l’Irlande.
« Au départ, les inspecteurs ne voulaient pas vraiment fixer de date pour la fin de l’enquête car ils ne voulaient pas être tenus par un délai », nous a-t-on expliqué. Martine Gustin-Fall et Patrick Lavaure ont rendu au Ministère un premier rapport intermédiaire. Ou plus exactement une chronique de tout le travail réalisé et des rencontres avec les intervenants qu’ils ont interrogés. Mais il ne s’agit pas encore de conclusions. L’affaire suit son cours et pour le moment elle en est à une phase intermédiaire pour compiler toutes les auditions. « Après avoir été entendu, j’ai reçu un document des deux inspecteurs afin de vérifier si c’était fidèle à notre réunion et ce que j’avais dit », nous a raconté un proche du dossier. D’ici mi-novembre, les différents protagonistes pourront ainsi ajouter des éclaircissements ou des précisions au dossier.
Une commission d’appel de nouveau au complet
Au Ministère, on veut avant tout éviter les possibles fuites car il ne s’agit que d’une procédure intermédiaire susceptible de modifications. Comme depuis le début des auditions, l’heure est bien à la discrétion. Et cela devrait être le cas durant les quatre ou cinq semaines à venir. Personne n’entend communiquer sur le sujet. A commencer par Jean-Daniel Simonet. Joint par RMC Sport ce mercredi, le président de la commission d’appel de la Fédération a de nouveau refusé de s’exprimer, étant tenu à « une obligation de confidentialité ». Une chose est sûre: Simonet est toujours à la tête de cette commission d’appel.
« Mais il ne vit pas très bien cette situation depuis le début de cette affaire, nous a-t-on indiqué. Il n’a pas démissionné car ce serait pour lui aujourd’hui synonyme d’un aveu, mais il s’est mis en retrait de la commission. Il ne siège pas mais pourrait quitter ses fonctions une fois la remise du rapport ».
Sept membres, eux, avaient démissionné et on connait depuis le début de semaine l’identité de leurs remplaçants. « La FFR aurait reçu des centaines de candidature« , nous dit-on. Désormais Dominique Petat, président suppléant, travaille aux côtés Grégory Basnier, Karim Beylouni, Pierre Blazy, David Bonnemason-Carrere, Jacques Bouyssou, Stéphane Colmant, Jean-Yves Dupeux, Arnaud Guyonet, Didier Guissart, Didier Lasaygues, Gérard Mino, Jean-Philippe Swiadek. Robert Malterre, membre de la commission des 29 et 30 juin derniers, y figure toujours.
Source: rmcsport.com
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3 Commentaires
L’article de l’équipe en date d’aujourd’hui est loin d´’être glorieux pour Laporte.
Si c’est vrai il va surement perdre sa place et Altrad risque gros aussi.
Ce n’ est pas une nouveauté ,l équipe dezingue BL sur tous ces articles le concernant
De toutes façons, ils vont le dégager pour relancer le projet du Grand Stade.
C’est la seule raison valable pour un tel acharnement concernant ces broutilles.
Le rugby est loin du compte dans cette affaire