Le très beau projet d’Antoine Dupont et de son frère Clément, en hommage à leur père !
Le très beau projet d’Antoine Dupont et de son frère Clément, en hommage à leur père !
Le mercredi 9 avril 2025 à 14:56 par David Demri
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Après avoir fait renaître le domaine de Barthas, la métairie familiale située à Castelnau-Magnoac, Clément et Antoine Dupont écrivent une nouvelle page de leur histoire. Cette fois, c’est au tour du restaurant de leur père de retrouver ses lettres de noblesse.
Baptisé « Chez Jean », l’établissement rouvre ses portes dans un décor chargé de mémoire, au cœur d’un lieu façonné par plusieurs générations.
C’est un projet de cœur et de famille, porté à bout de bras par les deux frères, épaulés par trois associés proches : Jean-Luc, leur oncle ; Cyril Baille, ami et coéquipier d’Antoine en équipe de France ; et Jules, responsable du domaine de Barthas. Ensemble, ils donnent vie à une promesse faite il y a plusieurs années : réhabiliter la métairie familiale et honorer le nom des Dupont, dont la tradition culinaire remonte à huit générations dans ce coin du Gers.
« Mais ce n’est pas notre registre à nous deux« , s’amuse Clément Dupont via La Dépêche, éleveur de métier, laissant entendre que la cuisine, ici, est l’affaire d’experts.
C’est donc tout naturellement qu’ils ont d’abord redonné vie au domaine de Barthas, un lieu d’accueil pour événements familiaux ou professionnels. Mais pour Clément, le vrai symbole du patrimoine familial, c’est bien le restaurant, que leurs grands-parents avaient confié à leur père, Jean.
« Le restaurant a connu un grand succès dans les années 90 et 2000. C’était un lieu très vivant. Il y avait la bonne cuisine traditionnelle en haut, au village avec les grands-parents, et un peu plus de fantaisie ici. D’ailleurs, je ne suis pas sûr que mon grand-père aurait validé tout ce que mon père servait ici », sourit-il.
Un héritage culinaire intergénérationnel
Au cœur de cette résurrection, Michel, pilier des cuisines familiales, reprend du service. Fidèle à la maison, il a cuisiné aux côtés des grands-parents et de Jean pendant deux décennies.
« Il connaît tous les secrets d’ici. Il a dû faire des centaines de magrets-cocottes », plaisante Clément, ravi de pouvoir s’appuyer sur un cuisinier à la mémoire vive.
À ses côtés, Maxime, un ami du rugby reconverti en chef. Formé à Paris chez le réputé Pierre Sang, il apporte une touche moderne et voyageuse à la carte.
« On va s’amuser et diversifier, notamment au niveau des tapas et des entrées, tout en gardant le côté traditionnel que Michel maîtrise », explique-t-il, déjà conquis par les premiers essais.
« On intégrera de nouvelles recettes régulièrement, alliant authenticité et fraîcheur, en fonction des saisons. »
Avec « Chez Jean », les Dupont ne signent pas simplement la réouverture d’un restaurant. Ils réveillent un héritage, une mémoire collective, et perpétuent l’esprit d’un lieu devenu emblématique, entre gastronomie familiale et passion du rugby.
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Une fois au stage d’été…