Le Toulonnais Leicester Fainga’anuku se dévoile !

Le Toulonnais Leicester Fainga’anuku se dévoile !

Le mercredi 29 novembre 2023 à 1:12 par David Demri

9 Commentaires

Publicité

L’ailier international Néo-Zélandais Leicester Fainga’anuku s’est confié via L’équipe suite à son arrivée à Toulon, cette semaine.

Celui qui est engagé avec le Rugby Club Toulonnais jusqu’au mois de juin 2025 a expliqué que pour lui, le rugby restait surtout un jeu.

Il souhaite prendre du plaisir sur le terrain. Extrait:

« J’ai capté un truc que je ne veux jamais perdre de vue : le rugby, c’est d’abord un jeu. Parfois, sous l’effet de la pression, du rythme des matches, du niveau de précision et de l’intensité requis, on peut arriver à l’oublier. Il faut se marrer, prendre du plaisir. Avoir tous les jours un état d’esprit positif, du lundi au vendredi. Le bien-être, c’est le meilleur des « game-plan « . C’est un agrégateur d’énergie positive. Il rend les choses tellement plus faciles. »

Il dévoile le joueur qu’il souhaiterait devenir. Extrait:

« Ben, le jeu est devenu tellement hybride… On voit des talonneurs qui cavalent comme des ailiers, des mecs aussi à l’aise en deuxième ligne qu’en jouant troisième-ligne aile. Je travaille dur pour accroître ma polyvalence, ne pas me contenter de n’être qu’un ailier. Certains sont réputés pour leur vitesse, d’autres pour leur puissance… J’aimerais être « trois en un « , de la trempe de ces gars qui peuvent jouer partout : à l’aile, au centre (le 5 octobre, contre l’Uruguay à la Coupe du monde, il était titulaire à l’aile et avait ensuite joué 25 minutes au centre. Il avait inscrit trois essais). Je travaille mon jeu au pied autant que mon attitude dans les rucks. Je bosse au milieu des avants dans les pick-and-go. Là où il y a du boulot. Plus encore que le nombre des essais que j’ai inscrit, c’est sur cet aspect de mon jeu que j’ai souhaité briller cette saison. »

Pour conclure, le Toulonnais affirme être attiré par le coeur du jeu bien qu’il joue à l’aile. Extrait:

« Franchement, j’ai souvent fait plus le plein d’énergie après un turnover réussi qu’après un essai aplatit. Quand je grattais un ballon, je voyais « Razor  » (le surnom de Scott Roberston, son coach aux Crusaders et désormais sélectionneurs des Blacks) et le staff en joie et tous mes coéquipiers, tellement soulagés ! J’ai beau jouer à l’aile, je suis attiré par le coeur du jeu. Razor m’a encouragé dans ce sens, jouer « freestyle « . Plus que la puissance ou la vitesse, ma force c’est l’envie. Toute la semaine, je suis posé, attentif aux détails. Le jour du match, je deviens un autre. Je dois prendre le dessus sur quiconque se dresse devant moi. Ce n’est pas facile à expliquer, c’est dans les tripes. »

Publicité

9 Commentaires