Le tension continue de monter entre la Ligue Nationale de Rugby et Montpellier
Le tension continue de monter entre la Ligue Nationale de Rugby et Montpellier
Le mardi 15 octobre 2019 à 12:51 par David Demri
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Suite à sa condamnation pour avoir dépassé le Salary Cap, le club de Montpellier avait répondu via ses avocats pour contester cette condamnation.
Dans la foulée, la Ligue Nationale de Rugby tenait à recadrer le club Héraultais, n’appréciant pas les propos tenus par les avocats du MHR. La LNR invitait d’ailleurs le président Mohed Altrad à ramener ses conseillers à la raison.
Ce mardi midi, le club de Montpellier a publié un communiqué répondant fermement à la Ligue. Extrait:
« Dans un communiqué de presse diffusé le 8 octobre dernier, la Ligue Nationale de Rugby (LNR) a invité le Président du Montpellier Hérault Rugby Club (MHR) à « ramener ses conseillers à la raison ».
Cette publication fait suite aux critiques émises par les avocats du Club envers la décision rendue par la section spécialisée de la Commission de discipline et des règlements de la LNR, laquelle a infligé au MHR une amende record, au titre de prétendus manquements à la réglementation dite « Salary cap ». Dans ce contexte, il est apparu important, dans l’exercice normal des droits de la défense du Club, de préciser les éléments suivants.
Bien que très attaché à l’équité sportive, le MHR critique l’instabilité juridique dans laquelle s’exécute la réglementation dite « Salary cap », ce qui la rend totalement inapplicable. Le MHR a d’ailleurs déposé, avant même le prononcé de toute sanction à son encontre, une demande d’abrogation de ce règlement qui est toujours pendante devant les juridictions administratives. Pour illustrer cette instabilité réglementaire, on rappellera que la décision de sanction rendue par cette nouvelle « commission » de la LNR, organe de premier degré, opère un revirement total des principes énoncés l’année dernière par la commission d’appel de la Fédération Française de Rugby, organe de second degré. Bien qu’elle ne soit pas définitive, puisque le MHR en a immédiatement fait appel, la LNR a souhaité donner à cette sanction un très large écho médiatique en la publiant notamment sur son compte Twitter.
Depuis plusieurs années en effet, la LNR a pris le parti de communiquer systématiquement à chaque étape de la procédure, mettant en cause l’image des Clubs, de leurs joueurs et de leurs dirigeants, avant même toute décision définitive. En réaction, interrogés par la presse immédiatement après le rendu du délibéré, les avocats du MHR ont, dans le cadre du libre exercice des droits de la défense, critiqué la décision et les modalités dans lesquelles elle a été rendue.
Premièrement, les conseils du Club ont remis en cause la motivation de cette décision. Le MHR se voit condamné pour de prétendus dépassements qui n’ont jamais été démontrés, mais qui résultent en fait d’une « révision » des salaires des joueurs opérée, arbitrairement, sur la base d’un outil statistique élaboré par le contrôleur Salary Cap, auquel les Clubs n’ont pas accès, qui n’est pas défini par le règlement et qui, en outre, évolue chaque année.
Deuxièmement, il est pour le moins étonnant que le MHR soit, pour la seconde fois, le seul Club mis en cause au titre d’un prétendu dépassement, alors même qu’une application objective de cet outil statistique aux effectifs d’autres Clubs conduirait mécaniquement à un dépassement du plafond.
Enfin, les avocats du MHR ont critiqué les conditions dans lesquelles la décision a été rendue, et plus spécifiquement, les conditions dans lesquelles les instances de la LNR ont constitué cette nouvelle « section spéciale » de la Commission de discipline.
Cette critique porte sur le fait que les membres de la Commission sont directement et exclusivement choisis, en toute opacité, par les seules instances de la LNR, alors que la LNR est, elle-même, partie à la procédure, décidant de la mise en cause des Clubs contrôlés et des modalités du contrôle. Il ne s’agit pas d’une attaque personnelle visant les membres de cette « section spéciale » qui ont pris part au délibéré, mais d’une contestation faite au nom du principe d’impartialité objective. On constate par ailleurs que cette « section spéciale » n’est dorénavant plus composée paritairement par la Ligue Nationale de Rugby et la Fédération Française de Rugby, contrairement à la composition de la DNACG, en charge jusqu’à l’an dernier de cette fonction disciplinaire en première instance. Cette critique relative aux modalités de désignation des juges et de délibéré avait d’ailleurs été clairement formulée avant même que le MHR ne soit sanctionné.
Une fois encore, le MHR n’entend pas mettre en cause la probité de telle ou telle personne, mais dénonce l’opacité de ce système, dans lequel les instances de la LNR décident à la fois de la désignation du contrôleur (peu indépendant en raison de sa relation quasi exclusive avec la Ligue), des modalités du contrôle, de la mise en cause ou non des Clubs, et également des membres des commissions censées contrôler le processus. Mohed Altrad, en sa qualité de Président du MHR, a toujours rappelé son attachement à la mise en place d’une organisation plus structurée et plus transparente des instances du rugby français, et au respect des principes de l’équité sportive.
Le MHR conteste sa mise en cause ainsi que l’amende qui lui a été infligée et a donc régularisé un appel devant la commission d’appel de la Fédération Française de Rugby. »
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C’est peut-être le moment de monter au créneau avec Altrad non? Nous aussi ils avaient augmenté le salaire de Gorgodze, soit disant il n’était pas assez payé et moins qu’à Montpellier.
Le système de Jiff est déjà limite au niveau loi européenne mais le salary cap (en football c’est calculé en fonction de l’équilibre du budget du club, des revenus, des pertes, des gains.. inconcevable de mettre Angers au niveau de Paris, en rugby c’est possible) et l’augmentation des salaires des joueurs soit disant c’est trop bas.. Je pense que juridiquement c’est contestable!
Mais , fouttez les en *Fédérale 3* et puis on n’en parle plus de ce M.H.R !.. RHooo !!!… ;-)) OK !.. je sors .
J’ai joué en F3 dans cette équipe, du temps où elle s’appelait « Stade Montpelliérain » !
C’était il y a bien longtemps…
Bravo Mr ALTRAD .Dans ce Pays tout est devenu interdit ,c’est pire que
le goulag.Vous en avez les moyens ,battez vous jusqu’au bout.
Une vraie république bananière, cette ligue.
Il me semble qu’il y a quelques temps le RCT a rencontré les mêmes problèmes concernant ce Salary Cap ! Maintenant que l’on est rentré dans le rang, c’est un autre club qui dérange qui se retrouve sur le devant de la scène. Rien n’a changé, c’est toujours les mêmes qui mènent le bal !
le MHR est innocent pas de jugement définitif attendons l’ultime décision
L’équation devient de plus en plus compliquée entre Altrad le sponsor N°1 de l’EDF, la LNR et la FFR qui doit arbitrer de plus ou moins loin tout ça.
Dans tous les cas, la LNR a intérêt à être droite dans ses bottes et sure de ses forces, la puissance financière de Mohed Altrad et sa connaissance du droit en font un adversaire certainement très coriace.
Il a raison et vous avez la mémoire qui flanche ? Ils nous avaient fait le coup sûr des joueurs au RCT comme quoi mamuka et d autres touché pas assez d argent et avait réévaluer leurs salaires Mourad avait porter le problème devant avocat ect
malheureusement les clubs ne font pas l’union sacré pour virer tout ces cons
Paulo ne fait pas le con, la place est bonne.
Tu manges bien, tu bois bien, tu chies bien, tu existes encore, pourquoi tu emmerdes ceux ne t’aiment pas.
Ce qui ne me parait pas du tout normal, c’est que Paulo est JUGE et PARTIE.
Paulo a créé une commission de surveillance appelée SALARY CAP ainsi que les membres qui l’a compose. L' »inspecteur » qui a contrôlé les comptes du club a été désigné par Paulo « le dictateur ». Les règles à appliquer sont définies par Paulo.
Il me semble qu’il y a une ressemblance énorme avec notre Président de la République.