Le Stade Toulousain, toujours convalescent, reste en rade…
Le Stade Toulousain, toujours convalescent, reste en rade…
Le dimanche 3 mars 2013 à 14:23 par David Demri
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L’essentiel. Avec désormais neuf points de retard sur la deuxième place détenue par Clermont à six journées de la fin, le Stade Toulousain, qui a concédé hier soir sa 3e défaite en 4 matches, a probablement fait une croix sur une accession directe en demi-finale. Troisième, il reste néanmoins en position favorable pour le barrage à domicile.
L’analyse. La question brûlait toutes les lèvres : le Stade Toulousain, à l’effectif «mixé» entre internationaux et joueurs de «club» allait-il être en mesure de rivaliser chez le leader après une sortie convaincante face à l’équipe bis de Bayonne ? Si le score final reste relativement lourd mais en parfaite adéquation avec la mainmise du RCT sur les débats, il a pourtant répondu par l’affirmative. De l’engagement, beaucoup d’engagement dans les règles de l’art avec une bataille des impacts souvent remportée par les Varois, maître de la possession. Trop peu de munitions côté stadiste pour pouvoir rivaliser jusqu’au bout. Sans parler de l’indiscipline, fatale, avec quatorze pénalités concédées (6+8) contre cinq pour Toulon… Le signe de l’emprise du leader qui, sans le manque de réussite inhabituel de Wilkinson (15 points laissés en route), aurait pu présenter une note beaucoup plus salée !
À l’inverse, le réalisme toulousain, malgré deux échecs en bonne position de Beauxis (13, 31), a valu aux hommes de Guy Novès de rester au contact. Longtemps. Les «Rouge et Noir» ont en effet scoré à chaque incursion dans le camp varois lors du premier acte. Avec, notamment, l’essai opportuniste inscrit par Matanavou (7-6, 13), contre le cours du jeu, auquel a répondu Armitage sur une attaque en première main (22).
Six longueurs de retard aux citrons (13-19), autant à un quart d’heure du terme (16-22), preuve que les Toulousains «étaient» dans le match face à une machine toulonnaise grippée, incapable d’accélérer, de forcer la décision dans le jeu. Elle s’en est alors remise à Sir Jonny, comme souvent.
Les hommes. Fritz a lutté avec son mental habituel et «cassé» allègrement du Toulonnais, Médard, repositionné à l’arrière, a confirmé son retour en forme, Fickou est parvenu à se ménager quelques opportunités, Nyanga et Albacete se sont illustrés à la pointe du combat. Du côté de Toulon, Bastareaud a pesé… de tout son poids sur les débats, très incisif au même titre que Giteau, Sheridan et Armitage.
Et maintenant. Il faudra, pour le Stade, composer à nouveau sans une dizaine d’internationaux face à Bordeaux-Bègles samedi (15h00) au Wallon. Quant aux Toulonnais, dans le même temps, ils accueilleront Biarritz.
Source: ladepeche.fr
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Je ne comprends pas les mots « six longueurs de retard aux citrons » dans cet article !
…Qui sème le vent, récolte la tempête !…