Ce mardi, le rugby français a été reçu par Matignon pour évoquer la crise financière au sein des clubs du Top 14.

Ainsi, le président de la Ligue Nationale de Rugby, Paul Goze, le directeur général de la LNR Emmanuel Eschalier ainsi que les présidents de Toulouse (Didier Lacroix), de Pau (Bernard Pontneau), de La Rochelle (Vincent Merling) et le directeur général du Stade-Français Paris (Thomas Lombard) ont rencontré Nicolas Revel, le directeur de cabinet du Premier ministre Jean Castex.

Au cours de cet entretien ont été évoquées d’éventuelles aides de l’Etat au rugby français en cette période de crise financière.

Interrogé par le quotidien L’équipe, les six représentants du rugby français ont affirmé avoir été entendus. Extrait:

« Nous avons reçu une très bonne écoute. C’était une très bonne réunion de travail. »

Interrogé via Sud-Ouest, le président de la Section Paloise, Bernard Pontneau a exprimé sa satisfaction suite à cette rencontre avec le gouvernement français. Extrait:

« La réception de notre message, de la part du cabinet du premier ministre, a été positive. On a eu affaire à des interlocuteurs sérieux, documentés et conscients de nos problèmes. Il y a, de leur part, une vraie volonté d’aider les spectacles vivants, dont le sport fait partie. Maintenant, on va s’atteler à continuer à travailler, ensemble, afin de chiffrer les dégâts découlant du Covid, et de l’arrêt du championnat. Il n’y a pas eu de promesses, ni d’un côté, ni de l’autre. De toute façon, les deux parties ne se nourrissent pas de cela. On a travaillé sur plusieurs pistes. Il est encore un peu tôt pour les évoquer. En tout étant de cause, Matignon connaît notre agenda, le cabinet du premier ministre est conscient de l’urgence de la situation vis-à-vis de la trésorerie des clubs. « 

Pour autant, aucune décision n’a été prise concernant les aides allouées au rugby français.

Récemment, le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix indiquait que sans aide de l’Etat, les clubs français ne tiendraient pas plus de trois mois avec une jauge partielle fixée à 5 000 supporters dans les stades.

Affaire à suivre…