Depuis plusieurs saisons désormais, les dirigeants du Rugby Club Toulonnais ont quelques difficultés à conserver leurs meilleurs éléments.

Récemment, on peut penser au départ (forcé) de Liam Gill, à celui de Semi Radradra, à la vente étudiée par le RCT de Josua Tuisova ou encore au départ possible de Chris Ashton…

Dans le même temps, le recrutement Varois est descendu en standing. Bien évidemment le président Mourad Boudjellal continue de recruter une ou deux stars par an. Mais globalement, le niveau et le standing des joueurs recrutés ont chuté d’un petit cran.

Lundi après-midi, Mourad Boudjellal a été questionné sur la santé financière du club. Le RCT doit-il faire face – actuellement – à des problèmes financiers ?

Après le licenciement de nombreux entraîneurs et l’affaire PUMA (Toulon a été condamné à payer 1,7 million d’euros à l’équipementier Allemand pour une rupture anticipée de contrat), la question mérite en effet d’être posée.

Mais Mourad Boudjellal semble être sûr de lui: Toulon ne traverse pas de crise financière. Il rappelle simplement que le club Varois vit sur une économie réelle qui est basée majoritairement autour des supporters, à savoir la billetterie et le merchandising. Extrait:

« Nous n’avons pas de difficulté financière mais il y a des aléas un peu différents. Nous avons changé le mode de calcul du Salary Cap cette année et ça nous va moins bien. Donc on s’adapte. Concernant les difficultés financières, il faut savoir que le RCT est un club qui vit sur une économie réelle. Donc le RCT est en difficulté lorsque les recettes sont en baisse. Si on perd des abonnés, s’il y a moins de billetterie… mais pour l’instant on tient à peu près le cap depuis deux ou trois ans. Ce n’est pas nous qui sommes en baisse. Ce sont les autres qui sont beaucoup montés. Il y a une nouvelle redistribution des droits télé, le Salary Cap n’a pas bougé et tous ceux qui étaient bien en dessous du Salary Cap, avec la nouvelle manne des droits télé ont pu recruter des joueurs. Accessoirement, ils ont conservé les mêmes horaires de diffusion et ils n’ont pas été impactés par la billetterie alors que nous oui. Les matches le dimanche nous ont fait beaucoup de mal. Cela fait perdre énormément d’argent au RCT. Malgré cela, on est encore en vie. On s’accroche. Quand on voit la différence de recette entre les matches disputés les samedis et les matches joués les dimanches… et étant donné le nombre de matches que nous avons joué le dimanche, je me demande comment on a fait pour s’en sortir car c’est de l’assassinat. »