Le rugby, cas unique pour le sport collectif français
Le rugby, cas unique pour le sport collectif français
Le vendredi 17 mai 2013 à 15:58 par David Demri
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Pour la quatrième fois dans l’histoire de la H Cup, deux clubs français s’affronteront en finale samedi. Ce qui fait du rugby un cas unique dans le sport collectif tricolore, même si les facteurs pour expliquer ce phénomène sont nombreux.
Une certitude, un club français remportera samedi la première H Cup de son histoire sur la pelouse de l’Aviva Stadium de Dublin. Toulon et Clermont auront l’opportunité d’ajouter leur nom au palmarès. Depuis dix saisons, quatre finales ont confronté deux équipes françaises. Ce sera d’ailleurs la sixième finale (sur dix-huit) de la plus prestigieuse des coupes européennes, créée en 1995, à mettre aux prises deux formations issues d’un même pays. Soit un tiers, de loin le pourcentage le plus élevé comparé aux sports collectifs majeurs.
Mais cette réussite reste exceptionnelle et unique pour la France. Cette omniprésence s’explique en partie par le format de la Coupe d’Europe de rugby. Créée en 1995, elle s’est d’abord jouée entre douze clubs avant que le plateau ne grossisse année après année. Depuis 1999, elle se dispute avec 24 clubs, issus de six pays. Mais surtout, six, voire sept formations françaises, y participent. Un ratio qui souligne l’universalité encore relative du rugby et qui facilite le parcours des équipes hexagonales. Ceci étant dit, la France reste la plus performante des nations engagées en H Cup, malgré un contingent similaire accordé à l’Angleterre. Avec seize finalistes sur 36 possibles, elle est la mieux représentée à ce niveau de la compétition devant l’Angleterre (10) et l’Irlande (9). Elle est aussi très présente en Challenge Européen. Elle a placé cinq représentants dans les quatre dernières finales du deuxième niveau continental et le Stade Français affrontera le Leinster vendredi à Dublin.
Source: rugbyrama.fr
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