Le responsable de la formation de l’USAP s’exprime avant la réception de Toulon
Le responsable de la formation de l’USAP s’exprime avant la réception de Toulon
Le vendredi 1 mars 2019 à 11:35 par David Demri
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Sauf enchaînement de nombreuses victoires lors de la dernière ligne droite du Top 14, Perpignan devrait être relégué en Pro D2 dès la fin de la saison actuelle.
A l’approche du match contre le Rugby Club Toulonnais programmé ce dimanche midi, le directeur de la formation Catalane, Bruno Rolland s’est exprimé dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier explique notamment pourquoi l’USAP a rencontré de grosses difficultés cette saison. Extrait:
« Chez nos concurrents, c’est vrai que les noms sont plus ronflants. Au sein de l’équipe actuelle, il y a tout de même, c’est à rappeler, une ossature de joueurs formés au club et plusieurs jeunes ont récemment été intégrés mais c’est vrai qu’il n’y en a pas qui se sont installés comme des titulaires en puissance ou qui ont vraiment éclaté. C’est une question de temps et de potentiel, aussi. Agen a Laporte, le meilleur arrière de sa génération, Grenoble a Geraci, le meilleur deuxième ligne de son année… »
Par ailleurs, Bruno Rolland pointe la réglementation JIFF qui n’a rien arrangé, bien au contraire. Extrait:
« Avec les quotas Jiff, les jeunes sont devenus un élément de stratégie pour tous les clubs et la lutte pour leur recrutement est rude. Nos joueurs sont peut-être plus modestes en qualités que d’autres et il nous en manque un ou deux vraiment au-dessus de la moyenne, c’est vrai. Mais voilà, nous avons une dizaine d’éléments qui ont atteint le niveau professionnel à force de travail et d’investissement. »
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Ce qui est grave justement est que l’USAP mise sur des sudistes médiocres ou de 2 ème Zone… Et surtout entourés de garçons des îles qui sont pas mauvais mais pas des impacts players sauf le 8 extrèmement bon…
Grand respect pour ce club et le peuple catalan. Grande région du rugby. Franchement l’histoire est parfois injuste. Si Altrad avait posé ses valises ailleurs… l’USAP pourrait être au sommet. Montpellier n’a jamais été une ville de rugby même si ça évolue aussi. Je me rappelle lorsqu’on se déplaçait en hiver, à Paul Sabathe et sa tribune en feraille avec ses 200 spectateurs dans les années 90… C’était presque sinistre. Heureusement que St Jean de Védas n’est pas loin. Nous on a eu MB. Il nous a sorti d’un sort plus sombre que celui de l’USAP qui a une culture rugby plus ancrée que la nôtre, plus rurale, un fleuron de l’identité catalane. Tant pis pour eux. Tant mieux pour nous. Avec du recul MB c’est le messie pour nous. Merci M.MB.
Bullo déjà le RCT est 1 club centenaire et légende depuis des lustres…Et la période Herrero sincèrement Toulon était le phare du rugby…Mais MB en a fait 1 selection mondiale qui a été copié mais c’est Wilko qui a fait les titres….Mais la ou il faut être objectif le bassin des joeurs du Sud Ouest est sans aucune mesure avec le Var…. Le problème c’est que sélections mondiales c’est ce qui a détruit l’EDF et les jiffs font que clubs formateurs reviennent sur le haut du Pavé car sudistes trop chères et surcotés..
Question formation, j’ai vu sur leur site qu’ils ont lancé au début de cette saison un « Top 14 » des écoles élémentaires catalanes.
Je ne sais pas si au RCT il y a quelque chose qui y ressemble?
https://fr.usap.fr/formation-et-reconversion
L’an dernier leur centre de formation a été classé 1er de Pro D2 et 2e l’année d’avant.
Sans parler du XIII à Perpignan et à côté, Saint-Estève, Pia…
Oui grande terre de rugby et pour longtemps.
Dommage que le public (certains) réagit comme celui du foot, le bus d’ Agen a été caillassé, et ce n’est pas la première fois, l’an dernier de mémoire, c’est celui de Béziers, celui de Carcassonne, et un autre, ….
Le problème de l’USAP c’est qu’il forme beaucoup mais que des joueurs « moyens ». L’ossature de l’effectif catalan est composé de moitié par des joueurs passés par le CF. Mais pour concurrencer les grands ils souffrent :
-un petit bassin : l’espagne n’apporte rien, Toulouse est à 1h40 et Montpellier à 1h15
-un énorme manque de moyens : comment faire face au LOU, au MHR, à l’UBB qui proposent des sommes incroyables pour des jeunes ?
-problèmes d’infrastructures : le club est en retard sur ce domaine mais tente de grandir malgré les contraintes financières
L’USAP est l’exemple parfait de l’efficience. Comment faire avec très peu de moyens pour former des joueurs professionnels ? Ils y arrivent mieux que personne mais on ne peut pas leur demander de former des internationaux avec toutes les contraintes exposées ci-dessus.
Ils prennent les exemples de Geraci. Grenoble est un club (jusqu’à l’arrivée du LOU) qui était le seul jusqu’à Toulon… Agen, malgré ses moyens limités, bénéficie d’une bonne image de marque et a très bien markété « Académia » + dispose de grosses infrastructures pour former