Le RCT, une histoire de famille chez les Nagral
Le RCT, une histoire de famille chez les Nagral
Le mardi 29 mai 2012 à 9:35 par David Demri
Publicité
Le Rugby club toulonnais, c’est de famille chez les Nagral. A commencer par… la maman, Fanny. Et pas seulement pour la galanterie. « Mon arrière-grand-oncle bouchait les trous à Mayol pendant la guerre, mes parents(Colette et Alain) ont toujours été abonnés et le sont encore… Et moi, j’allais déjà au stade à l’âge de 3 ans ! », témoigne la Seynoise de naissance (31 ans).
Fanny soutient donc le RCT « depuis toujours ». Avant même d’avoir connu Didier, papa de ses quatre enfants devenu son époux en 2000. Et avant Didier tout court.
Le natif de Toulon (32 ans) s’est « reconverti » dans l’ovalie après avoir joué au ballon rond à Signes, héritage paternel oblige… même si «(son) père a travaillé pour Patrick Rouard », président du Rugby club toulonnais de 1992 à 1994.
« Le déclic est survenu lors du titre de champion de France du RCT en 1992 ». Didier Nagral a alors découvert « l’esprit rugby » et cela lui a « vraiment plu » : « Il y a une convivialité dans le rugby qui n’existe pas dans le foot. C’est vraiment autre chose que le foot… où c’était déjà « particulier » quand je n’étais pourtant que minot. »
D’abord supporter du XV de France et ensuite joueur au Brusc, Didier est enfin devenu un fan du club au muguet. Et, de fait, un abonné à Mayol, ainsi qu’un adhérent du Mayol’s club. Comme Fanny, ou presque, car, cette saison 2011-12 est celle de la reprise après deux exercices « blancs »… ou plutôt « bleus », car en mer pour ce mécanicien aéronautique basé à Hyères.
Mais, en l’absence du papa, la maman (secrétaire comptable) a pu compter sur leur fils aîné Eric (16 ans… demain), lui aussi venu à la balle ovale après n’avoir fait que passer par le ballon rond.
« Je vais y laisser ma peau »
Leur deuxième enfant, Thomas (10 ans), s’est lui directement lancé dans le rugby, sur les traces de son frère… et sous les « ordres » de papy Alain, entraîneur des U11 du RC Le Beausset.
En attendant, Cédric (5 ans), pas encore joueur, mais déjà spectateur à Mayol, et le (tout) petit dernier, Raphaël (11 mois mardi prochain), pour que la famille installée à Ollioules soit vraiment « au complet ».
Mais « l’équipe » Nagral n’est jamais vraiment incomplète. Même lorsque certains membres doivent déclarer forfait, comme samedi dernier, où Fanny a accompagné Eric à un tournoi au Vigan (Gard). Didier et Thomas ont alors reçu le « renfort » de Jean-Michel et Manon, frère et nièce de Didier, pour le quart de finale du championnat de France entre le RCT et le Racing (17-13) à Mayol.
« Il ne fallait pas être cardiaque ! résume Didier. Si un médecin avait pris ma tension, notamment en fin de match, il m’aurait arrêté tout de suite ! On a tremblé jusqu’à la fin. Je vais y laisser ma peau dans ces tribunes ! J’avais rarement entendu le stade crier si fort : mes oreilles ont « sifflé » toute la nuit. »
Place désormais à la demi-finale contre Clermont, dimanche, à Toulouse, à laquelle assisteront Fanny, Didier, Eric, Thomas et Cédric ainsi que mamie Colette.
À suivre…
Var Matin
Publicité
Comments are closed.
Cela fait chaud au coeur de voir pareille famille…toutes ses passions sont excellentes…mais celles mises en commun pour l'esprit Ercétien de grande quiétude…on ne peut plus en perdre le moral après semblable lecture !!!! ALLEZ TOULON
Coucou à mes voisins de Bonus