Dans un match à neuf essais, le Racing 92 s’est imposé contre Toulon en clôture de la 5eme journée (41-30). Les Ciel et Blanc confirment qu’ils sont la bête noire de Toulon, avec cette troisième victoire consécutive contre des Varois qui repartent sans aucun point du stade Yves Du Manoir.

Le spectacle était présent cet après-midi à Colombes où le Racing 92 et Toulon se sont illustrés sur le plan offensif. Avec neuf essais inscrits, les défenses ont souffert et ont craqué bien trop souvent. Et à ce jeu-là, c’est la défense varoise qui a cédé la première en étant rapidement menée 20-6 face aux accélérations d’un Juan Imhoff intenable (3 essais). Les Racingmen ont prouvé la supériorité qu’ils ont sur des Toulonnais indisciplinés.

CE RACING-LÀ AURA UNE CARTE À JOUER

Offensivement, les Racingmen ont prouvé qu’ils étaient pour l’instant les seuls à pouvoir rivaliser avec l’armada clermontoise. Sous la houlette d’un Dan Carter qui a encore une fois parfaitement organisé le jeu des Ciel et Blanc, le Racing a prouvé que les Franciliens seront candidats à leur propre succession. Casey Laulala s’est de nouveau signalé avec un doublé, et Juan Imhoff (triplé) a pris la tête des marqueurs d’essais du championnat (5 en 5 journées).

TOULON A CÉDÉ TROP FACILEMENT

Malmenés durant 70 minutes, les Rouge et Noir se sont heurtés à une équipe revancharde. Après leur prestation ratée contre Clermont la semaine passée (47-10), les champions de France n’avaient qu’une seule idée en tête, se racheter. Et ce fut rapidement le cas. En douze minutes, les Toulonnais ont encaissé trois essais, et ont commis beaucoup de fautes. Les très bons espoirs montrés à Toulouse se sont rapidement envolés. Dépassés tactiquement et techniquement, les hommes de Diego Dominguez n’ont jamais trouvé la solution, le tout en perdant une nouvelle fois Ma’a Nonu, victime d’une commotion cérébrale (22eme). Une nouvelle semaine de pression attend les Rouge et Noir, qui seront scrutés de près dimanche. Car ce n’est nul autre que Clermont, leader incontesté, qui sera au Stade Mayol, avec l’objectif de replonger le RCT dans une crise qu’il n’a jamais réellement quitté.

Source: rugby365.fr